Le géant français de l’électronique de défense, Thales, vient de confirmer la livraison fin juillet dernier de son 100ème radar aux Forces royales air marocaines, le Ground Master 400. « Avec le Ground Master 400, les Forces aériennes royales marocaines détiennent un avantage déterminant en termes de protection de leur territoire et de surveillance aérienne », souligne le directeur général adjoint Systèmes terrestres et aériens, Thales, Christophe Salomon, sur le site officiel de ce groupe de haute technologie.
Il est vrai que le Maroc a franchi des pas considérables dans la technologie de reconnaissance, de surveillance et de défense aérienne, comme en témoigne le lancement, début novembre 2017, du premier satellite militaire marocain, Mohammed VI-A et, une année plus tard (21 novembre 2018), du satellite Mohammed VI-B, celui-là à usage civil. Il n’en reste pas moins que de nouvelles menaces ont surgi à travers le monde, en particulier celles que constituent les drones modernes pour la souveraineté de l’espace aérien.
« Les drones modernes défient les capacités de détection des radars traditionnels et les adversaires sont en capacité de saturer l’espace de bataille, grâce à la faible vitesse de ces engins et à leur capacité d’attaque coordonnée », explique Thales, soulignant que l’acquisition par le Maroc du radar Ground Master 400, « va changer complètement la donne pour offrir aux Forces royales air marocaines des capacités supérieures de surveillance de la situation tactique, avec une solide réputation de performance et de fiabilité pour assurer la souveraineté nationale ».
« Avec son architecture entièrement numérique, la famille Ground Master détecte les menaces aériennes actuelles et futures jusqu’à 500 km, avec un très haut niveau de détection à basse altitude, y compris les drones évoluant à faible vitesse », explique la même source.
« Aisément déployables, les radars tactiques tels que le Ground Master 400 (GM400) sont devenus des atouts essentiels pour la détection à longue portée des menaces évoluant à basse altitude », ajoute-t-elle.