Le Festival international du théâtre universitaire de Casablanca (FITUC, pour les intimes) est de retour. Pour cette nouvelle édition, sous la houlette de l’université Hassan II de Casablanca, le rendez-vous est pris du 26 au 30 octobre.
Lieu de rencontres par excellence entre les cultures du monde, par les voix des étudiantes et des étudiants, le FITUC a de tout temps été aussi un grand laboratoire pour la jeunesse du monde éprise par les planches. Un espace d’échanges et de convergence. Où il n’est uniquement question de spectacles, mais d’ateliers instructifs. Car, du FITUC on ne sort jamais comme on y est entré.
Pour cette année, les organisateurs, à leur tête Abdelkader Gonegai, Doyen de la Faculté des Lettres et des sciences humaines Ben M’Sik, ont opté pour un fil d’ariane nommé Théâtre et Résilience. Le contexte pandémique l’oblige certes, mais c’est, visiblement, une toile de fond pour exprimer la capacité des expressions artistiques en général, et du théâtre, où convergent toutes ces expressions, en particulier, de constituer un rempart contre toutes les formes de résignation.
C’est même, quelque part, une gageure que l’Art, tout en étant le reflet du temps qui s’écoule, est une arme pour se projeter et faire en sorte que la bataille contre la désespérance soit gagnée avec et grâce aux volontés conjuguées des jeunesses du monde. Pour un monde meilleur pour l’humanité. Notre Humanité à toutes et à tous.