Une première dans l’histoire de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture: Audrey Azoulay, Directrice générale sortante, a été réélue ce mercredi, à l’issue de la réunion du Conseil exécutif de l’Unesco, avec 55 pays pour et 2 abstentions sur 57 pays votants. Un score jamais égalé depuis la création de cette organisation internationale le 16 novembre 1945.
Avec ce oui franc et massif, Mme Azoulay sera formellement confirmée à ce poste par la Conférénce générale de l’Unesco, lors de sa 41ème session, prévue du 9 au 24 novembre prochain à Paris.
Une femme brillante et passionnée, une amie des artistes et de la création
Née le 4 août 1972 à Paris, Mme Audrey a baigné dans la culture du livre et des débats. Fille de M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et de la femme de Lettres Katia Brami, Mme Audrey peut se targuer d’un CV bien garni: ancienne élève de l’Ecole nationale d’administration, qui forme les élites françaises, maîtrises de gestion à l’université Paris Dauphine et à l’université britannique de Lancaster, Sciences-Po à Paris.
Elle a travaillé durant ses études dans le secteur bancaire. Elle a ensuite été magistrate à la Cour des comptes après avoir occupé plusieurs fonctions à la Direction des médias du ministère de la Culture.
Elle est entrée au Centre national du cinéma (CNC) comme directrice financière en 2006, avant de devenir, de 2011 à 2014, la numéro deux de cet organisme en charge du système d’aide à la création cinématographique.
« C’est une femme brillante et passionnée, une amie des artistes et de la création« , avait commenté en 2014 la présidente du CNC, Frédérique Bredin.
« Ce qui m’a construite le plus professionnellement, c’est le cinéma« , disait Audrey Azoulay.
Femme de gauche et artiste dans l’âme, elle a été ministre socialiste de la Culture en France, jusqu’à sa nomination en tant que DG de l’Unesco, le 19 novembre 2017.