Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a fermement dénoncé, dans son rapport au Conseil de sécurité sur la question du Sahara marocain, les restrictions drastiques et inacceptables imposées à la MINURSO par le «polisario», depuis son retrait unilatéral du cessez-le-feu.
Le rapport fustige le « polisario» pour ses obstructions à la capacité de la MINURSO de s’acquitter de sa mission principale de surveillance du cessez-le-feu, de contrôler les milices de ce groupe armé et d’observer directement la situation sur le terrain.
M. Guterres a attiré l’attention du Conseil de sécurité que son Représentant spécial et chef de la MINURSO ont protesté à maintes reprises contre ces restrictions.
Malgré ces protestations, le « polisario » a continué d’imposer des limitations importantes à la liberté de mouvement de la MINURSO, lui interdisant de réaliser des missions logistiques et de maintenance– affectant la réparation, maintenance et rotation des équipements, ainsi que l’approvisionnement même de la Mission onusienne en fuel et produits alimentaires. Cette situation a poussé la MINURSO à réduire de 30% le nombre de ses observateurs militaires à l’Est du Dispositif de Défense.
Le Secrétaire général de l’ONU a sommé le mouvement séparatiste de «lever immédiatement toutes les restrictions à la libre circulation des convois terrestres, des moyens aériens et du personnel de la MINURSO à l’Est du Dispositif de Défense, et de permettre la libre circulation des services de logistique et de maintenance».