« Nabila Mounib s’est servie du PSU pour réaliser ses ambitions personnelles« , a accusé Mohamed Hafid, ex-SG adjoint du « parti de la Bougie », dans une déclaration à le Collimateur.
M. Hafid en veut pour preuve le résultat lamentable obtenu par le PSU lors des législatives du 8 septembre: Un seul et unique siège arraché au forceps par Nabila Mounib, qui s’est imposée mandataire de la liste régionale Casablanca-Settat, contre l’avis de ses camarades.
La déception est telle que la candidate qui avait pourtant fait feu de tout bois lors de la dernière campagne électorale, écumant les plateaux de télévision et les studios des sites électroniques, ainsi que la centrifugeuse des réseaux sociaux, est arrivée en queue du train électoral! « C’est la montage qui accouche d’une sourie« , ironise M. Hafid.
« D’ailleurs, elle ne doit ce siège qu’au quotient électoral dont le calcul se fait sur la base des inscrits aux listes électorales« , enfonce-t-il.
Pour rappel, M. Hafid, élu à la députation dans une circonscription de Casablanca en 1997, avait refusé d’occuper son siège de député.
En 2021, M. Hafed a claqué la porte du PSU au profit de l’Alliance de la fédération de gauche, AFG (ex-Fédération de la gauche démocratique, FDG).
En cause, « l’unilatéralisme de Nabila Mounib« . « Nabila Mounib est à la tête du PSU depuis 10 ans, elle se comporte comme si ce parti était sa chasse gardée« , dénonce-t-il.
« L’ambition personnelle de Nabila Mounib s’est transformée en outil pour détruire un projet collectif« , regrette-t-il, en faisant « le deuil de la gauche« .