Comment Nabila Mounib a servi gratuitement la soupe à la propagande algérienne haineuse

La sortie médiatique de Nabila Mounib, dimanche dernier depuis Oujda, aurait pu être ignorée n’eût été son instrumentalisation par une médiasphère algérienne résolument hostile. Tenez, « Une femme politique marocaine révèle l’embrigadement de mouches électroniques SIONISTES pour nuire aux relations ALGERO-MAROCAINES », a lancé « Awras », qui, tout comme d’autres relais de la propagande algérienne, ont surfé sur cette « sortie » non calculée pour attaquer le Maroc !

 

 

La militante « rouge » ne croyait peut-être pas servir gratuitement la soupe à une junte qui, à la faveur de sa stratégie d’enfumage, s’acharne à créer l’amalgame entre un peuple palestinien qui lutte pour une cause juste, et un faux « peuple sahraoui », – équivalent d’un seul quartier casablancais de 20.000 habitants-, asservi à l’agenda hostile d’un régime qui veut accéder à l’Atlantique et couper le Maroc de sa profondeur africaine.

Ne nous trompons d’ennemi: ce n’est pas Israël qui conteste la souveraineté du Maroc sur ses chères provinces sahariennes mais bel et bien cette Algérie qui continue d’abriter, de financer et d’armer la milice séparatiste du « polisario ». Il n’y a pas pire insulte à la mémoire de nos martyrs tombés durant les 16 ans d’hostilités menées par Alger via son proxit séparatiste, à leurs familles éplorées, notamment des orphelins et des veuves, dont nombre n’ont pas encore fait leur deuil!

Non, Madame, cette haine algérienne date de bien avant la normalisation, en décembre 2020, entre le Maroc et Israël ! Cette haine, inoculée à l’Algérien depuis l’école, préexiste à la naissance même de la supercherie séparatiste en 1974. Il n’y avait pas de « polisario » quand le régime d’Ahmed Ben Bella et Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumediene, avait traîtreusement attaqué une garnison des Forces Armées Royales, en 1963.

Il ne faut pas être nécessairement « expert » pour savoir qui a aussi porté le coup de grâce à cette fraternité maroco-algérienne qui était appelée de tous nos vœux, qui bloque encore et toujours ce « Maghreb des peuples » qui était appelé des hautes luttes des résistants marocains qui ont combattu pour l’indépendance de l’Algérie …

Une réalité malheureuse que Nabila Mounib a tenté de passer à la trappe, sacrifiant le devoir de vérité à la surenchère sur un sujet qui semble la dépasser tellement il est complexe.