Surfant sur l’hystérie médiocratique française contre le Maroc, accusé d’espionnage sur « Mama França », le MAE algérien, Ramtane Lamamra, s’est fendu jeudi d’une déclaration écrite où il s’est à nouveau répandu en imprécations contre le Royaume. « L’Algérie exprime sa profonde préoccupation suite aux révélations émanant d’un consortium de nombreux organes de presse de grande renommée professionnelle et faisant état de l’utilisation à large échelle par les autorités de certains pays, et tout particulièrement par le Royaume du Maroc, d’un logiciel d’espionnage dénommé « Pegasus » contre des responsables et citoyens algériens, ainsi que des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme à travers le monde« , a-t-il lâché, sans crier gare.
Voici ce que cela donne: des faussaires du journalisme au service de sombres agendas anti-marocains sont qualifiés « d’organes de presse de grande renommée professionnelle« !!
Simplement, le MAE algérien ne savait peut-être pas que son pays était aussi visé par ce cartel « de grande renommée internationale« ! Le 19 juillet courant, Alger a été accusée par Reporters sans frontières d’avoir eu recours au logiciel israélien Pegasus à des fins d’espionnage.
Mal est pris est celui qui croit prendre!
Pas besoin d’être devin pour imaginer la suite: une plainte a été portée hier vendredi par l’ambassade d’Alger à Paris contre RSF, quand bien même cette dernière aurait retiré son accusation et présenté des excuses.
Voilà pour « la grande renommée professionnelle » de l’officine obscure « Forbidden stories », Reporters sans frontières et Amnesty international.
Reste cette « profonde préoccupation » algérienne quant à cette « inadmissible atteinte systématique aux droits de l’homme et libertés fondamentales« .
Une « préoccupation » qui, de toute évidence, dénote l’hypocrite légendaire du voisin de l’est, car les libertés et les droits de l’Homme sont pour la junte algérienne ce que la chasteté est pour la prostituée (avec tout le respect dû au plus vieux métier du monde).
Sans tarder sur cette triste évidence, nous vous invitons à écouter la réaction incisive et décapante de notre confrère égyptien Emad Fawaz (voir vidéo ci-haut).