Le délégué du « parlement » algérien désigné a préféré chanter hors-scène, lors de l’adoption du texte de résolution par le parlement arabe hier samedi au Caire, en réponse à la résolution à charge du parlement européen contre les intérêts du Maroc, à leur tête ses droits historiques inaliénables sur le Sahara, Sebta et Mélilia et les autres îles marocaines occupées.
L’opposition de la délégation algérienne à ce texte de résolution a été reçue avec étonnement par les députés arabes, comme le démontre cette intervention audacieuse du président de la délégation parlementaire jordanienne (voir vidéo ci-contre), lequel s’en est pris ouvertement à son homologue algérien pour ses « réserves » sur le texte de résolution.
En sortant du consensus arabe, l’Algérie a obséquieusement voulu servir la soupe à l’Espagne et à l’Europe généralement, au détriment de son voisin de l’ouest, le Maroc, qui est pourtant lié au peuple algérien frère par une forte communauté de sang, de langue et de culture.
Nous savons pertinemment que cette position honteuse n’engage nullement le peuple algérien frère, dont la voix continue d’être confisquée par une oligarchie militaire fossilisée, et en déphasage total avec les réalités stratégiques qui se dessinent actuellement. Elle émane du régime des caporaux finissant dont la haine anti-marocaine n’est plus à démontrer. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ce régime illégitime, se range du côté de l’impérialisme, et pour s’en rendre compte, il n’est qu’à rappeler qu’en plein crise autour de l’îlot Leila en 2002, ce régime bâtard s’est ligué avec le petit caudillo Maria Aznar, contre le Maroc.
Il est consternant de constater que ce régime accepte de servir de 5ème colonne au colonialisme abject, dont le peuple algérien a pourtant beaucoup souffert à travers son histoire.
En optant pour cette posture indigne, le régime vert-kaki a choisi de s’auto-bannir et de s’isoler davantage sur la scène arabe… et internationale.