La campagne « vulgaire » menée par le régime algérien contre le Maroc, ses institutions et ses intérêts reflète la profondeur de la crise de ce régime militaire, souligne le journaliste libanais, Khairallah Khairallah.
« La campagne vulgaire du régime algérien contre le Maroc, Son Roi et Son peuple n’est que l’expression avérée de la profondeur de la crise dans laquelle vit ce régime », écrit M. Khairallah dans une tribune publiée au magazine espagnol « Atalayar » sous le titre « Le complexe avec le Maroc révèle la profondeur de la crise algérienne ».
« De temps en temps, un peu de courage est nécessaire. Le courage, c’est dire que l’Algérie n’a pas de problème avec le Maroc. Il y a une agression algérienne contre le Maroc à travers le conflit artificiel autour du Sahara », affirme M. Khairallah.
Selon le journaliste libanais, le Maroc a gagné la bataille diplomatique que l’Algérie lui livre depuis 1975, rappelant que le Royaume a obtenu la reconnaissance américaine du Sahara marocain.
« Le régime algérien devrait faire preuve d’un minimum de bon sens et de flexibilité dans ses rapports avec le Maroc, qui a su réaliser de grands progrès dans le domaine du développement ou dans celui de la consolidation de son intégrité territoriale », relève M. Khairallah, précisant que les actions menées par SM le Roi Mohammed VI au cours des 21 dernières années ont eu pour but d’améliorer la situation des Marocains et de consolider leur attachement à leur pays.
« Ce qui effraie peut-être le plus le régime algérien, c’est la réouverture des frontières avec le Maroc, fermées depuis 1994, et ce malgré tous les appels à la coopération et à la compréhension lancés par SM le Roi Mohammed VI. La raison en est claire. C’est la crainte du régime que les citoyens algériens puissent voir ce qui a été réalisé au Maroc, en dépit de ses ressources naturelles limitées », estime l’auteur de l’article.
« La bataille de l’Algérie est à l’intérieur de l’Algérie, pas avec le Maroc, qui a été le premier à aider l’Algérie », selon l’écrivain libanais, notant que « la crise interne algérienne, qui a fait perdre son sang-froid au régime, peut se résumer par l’impossibilité de réfléchir avec un minimum d’audace, y compris une évaluation objective des causes qui ont conduit le pays à l’état précaire dans lequel il se trouve ».
« Une fois de plus, il est temps pour le régime algérien de se débarrasser du complexe marocain », insiste M. Khairallah, notant que « l’hostilité envers le Maroc ne l’aidera en rien ».