Un mois après sa mémorable sortie anti-régime algérien, pointé comme étant une source infinie de problèmes pour tous les peuples du Maghreb, y compris les frères algériens, Ahmed Ounaies, s’est à nouveau manifesté jeudi sur le plateau de la chaîne El Hiwar Etounsi pour charger la « Issaba » terrée au Club des Pins, à Alger (voir vidéo ci-contre).
Interrogé sur les réactions indignées suscitées en Algérie par sa sortie le 10 décembre 2020, M. Ounaies n’a pas reculé assumant pleinement ses précédents propos à l’encontre du régime vert-kaki. Il a rouvert le dossier du carnage du 27 janvier 1980 contre l’armée tunisienne dans la ville de Gafsa, pointant les anciens satrapes d’Alger et de Tripoli, Houari Boumediene et Mouammar Kadhafi, pour avoir commandité cette attaque qui avait fait 41 morts et une centaine de blessés dans les rangs de l’armée de Habib Bourguiba.
Par cette attaque, l’ancien dictateur libyen et son acolyte Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, voulaient se venger de l’ancien président tunisien Habib Bourguiba pour avoir reçu des militaires français ayant dirigé des raids aériens le 12 janvier 1978, contre une colonne armée du polisario interceptée sur le territoire mauritanien.
Cette piqûre de rappel a servi d’occasion à l’ex-MAE tunisien de revenir sur la politique délibérément hostile du régime militaire algérien, envers ses voisins maghrébins sans exception. M. Ounaies a salué en passant, la résistance de feu SM Hassan II aux visées expansionnistes du régime boumédéniste, reprochant à ce dernier d’avoir toujours voulu régler les problèmes politiques par la force des armes!
Évoquant la question de la reprise des relations israélo-marocaines, l’ex-MAE tunisien a qualifié cette décision d’irréversible estimant que « l’état de guerre » maintenu sciemment par Alger y serait pour beaucoup.