Encore sonnés par la reconnaissance américaine de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, les avocats attitrés de l’Algérie et autres irréductibles de la cause du séparatisme ont partout repris du service. Cette fois, leur déchainement sans borgne n’a d’égal que leur immense déception face à cette percée diplomatique de taille qui confère une forte impulsion aux efforts visant une solution politique à ce différend régional dans le cadre du plan marocain d’autonomie.
Il faut dire que cet acte solennel historique de la part des Etats-Unis consacrant la légalité et le droit, a un goût de fiel à Alger. Le choc est dur à encaisser pour le régime en dérive, pour ses pantins du « polisario » et leurs relais et porte-voix excités, monnayés au prix fort.
Il est particulièrement patent comment un clan de va-t’en guerre notoire, de fidèles parmi les fidèles au régime algérien, et de nostalgiques de l’option référendaire morte et enterrée, sont ainsi remis en selle. Ils sortent leur artillerie lourde et appellent à la vengeance. Ils tentent de faire comprendre à la classe politique américaine que cette décision ne joue pas en faveur des intérêts des Etats-Unis ni aux aspirations à la paix, à la démocratie, à l’unité et à la prospérité des peuples de la région.
Et pourtant, la réalité qu’ils refusent d’admettre, est aussi claire que limpide. Le conflit autour du Sahara est une question d’intégrité territoriale du Maroc et non de décolonisation.
Dans les milieux de ces nostalgiques de la guerre froide et autres partisans de plans désuets, toute avancée sur la voie du rétablissement de la vérité et la légalité sur ce dossier, fussent-elle émanée d’une puissance mondiale dirigée par un gouvernement démocratiquement élu, est forcément suspecte et matière à controverse.
Pour la contrer, et à défaut d’arguments solides et convaincants, place plutôt à plaidoyer tiré d’un jargon du conspirationnisme et du marchandage, dans lesquels ils passent pour maîtres incontestés.
Indéniablement, les ennemis du Maroc n’ont pas vu venir, et peut-être jamais anticipé, une telle succession de revers pour leurs chimères.
Couronnement de deux années de discussions entre les deux pays liés par des relations séculaires et un partenariat stratégique, cette reconnaissance est un acte juridique fort de la part d’un acteur influent de la paix dans le monde et membre permanent du Conseil de sécurité.
Le président américain Donald Trump a signé la Proclamation reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara dans laquelle il considère que la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc est la seule base d’une solution juste et durable.
Dans le même décret, le locataire de la Maison Blanche annonce l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales pour la région.
Aussitôt, l’ambassadrice, Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations-Unies, Mme Kelly Craft, informe officiellement le Conseil de sécurité de l’ONU et le Secrétaire général de cette organisation, du contenu de la Proclamation émise par M. Trump reconnaissant la souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara.
Auparavant, c’est l’ambassadeur des États-Unis au Maroc, M. David Fischer, qui a dévoilé la nouvelle carte géographique du Royaume adoptée par l’administration américaine.
Prétendre après que le Maroc emploie des lobbies pour influencer les décisions de Washington au sujet de la question du Sahara, est un argument si farfelu et fantaisiste qu’il est indigne d’être placé dans un débat.
Et pourtant, c’est l’explication avancée par un inconditionnel du « polisario » au sein du Sénat américain où il se trouve souvent, tout seul, à chaque fois qu’il s’efforce de rappeler ce sujet au débat.
D’aucuns jugent qu’une telle accusation infondée et insensée, est diffamatoire pour les institutions vénérables des Etats-Unis.
« Qui parlera au nom du peuple du Sahara occidental? Ils n’ont personne », se lamente-t-il feignant d’oublier que l’Algérie, seul support du mouvement moribond, est bien la partie qu’il doit interpeller pour qu’elle assume enfin sa responsabilité pleine et entière à la hauteur de son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce différend régional.
Citée à nouveau pas moins de cinq fois lors de la dernière résolution du Conseil, l’Algérie est ainsi la partie prenante qui doit s’engager de manière effective et constructive dans le processus politique onusien visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis, sur la base de la proposition marocaine d’autonomie.
Car n’en déplaise aux détracteurs du Maroc, la prééminence de l’initiative d’autonomie comme solution à ce différend régional est consacrée tant au niveau du Conseil de sécurité que de l’Assemblée générale de l’ONU, dont les résolutions successives depuis 18 ans soutiennent le processus politique.
Cette réalité vient à nouveau d’être clairement rappelée par le chef de la diplomatie américaine qui a affirmé qu’aucune solution n’est en effet possible en dehors de l’autonomie proposée par le Maroc, dans le cadre des négociations politiques visant à mettre fin à ce différend.
N’en déplaise à certains affidés d’Alger, à l’image de l’ancien envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, dont les sorties sur les médias algériens pour commenter la décision historique de Washington trahit un parti-pris flagrant et incompréhensible.
A l’image des Etats-Unis, la communauté internationale dans sa majorité est convaincue de l’impératif d’aller au-delà de l’interprétation limitée et bornée de l’autodétermination et des idéologies d’indépendance rétrospectives datant de l’époque de la guerre froide. L’initiative d’autonomie fait partie des nouvelles formes d’autodétermination, qui permettent aux populations de jouir pleinement de leurs droits, de leur développement et de leur bien-être. Et c’est bien la réalité aujourd’hui dans les Provinces du sud du Royaume.
De l’autre côté, l’entité chimérique et ses soutiens n’ont d’autres choses à offrir que les souffrances, les violations et l’escalade verbale.
Les masques tombent. Des années d’intrigues et de manipulations. Ils sont sur une thèse pour laquelle ils militent. Où est l’impartialité, l’honnêteté ou l’arbitrage? Les dés étaient pipés depuis le début. Une chose leur a échappé : c’est que le royaume est chérifien ! Il a une protection divine durable contre les conspirateurs. Maintenant c’est eux qui viennent nous parler de ce qu’ils ont toujours été: des lobbyistes rémunérés d’Alger. Une honte et un naufrage moral.
Omar ACHY (MAP)