Depuis jeudi 10 décembre 2020, ils n’en ratent pas une pour râler, dénoncer et condamner la décision US de reconnaître la marocanité du Sahara, multipliant les tribunes à charge dans les colonnes de la presse US, inondant la centrifugeuse des réseaux sociaux à coup de tweets incendiaires, des sorties à l’emporte-pièce sur Facebook… Une effervescence peu ordinaire gagne les relais américains du régime militaire algérien, dont d’anciens cadres du Secrétariat d’État US pourtant tenus par l’obligation de réserve, voire de l’ONU au mépris du principe de neutralité pour tenter de discréditer la décision US de reconnaître les droits légitimes du Maroc sur ses Provinces sahariennes et, par ricochet, essayer de replâtrer l’image d’une dictature militaire algérienne sur le déclin, en rupture de ban avec son peuple, en conflit avec les pays de son voisinage… Comble des combles, c’est quand les relais US de cette dictature vert-kaki, font mine de défendre « le droit international », là où il s’agit simplement d’intérêts personnels étroits, étriqués, de surcroît sordides.
L’irrésistible attrait des billets verts…
L’attrait des billets verts a eu raison non seulement du sacro-saint « droit international », mais de l’appartenance partisane même des meneurs de cette « fronde » menée par des républicains contre un président républicain, en l’occurrence Donald Trump! L’orchestre de ces « tirs amis » n’est autre que l’ancien conseiller du président Trump à la sécurité nationale, John Bolton, limogé en septembre 2019, pour des erreurs d’appréciations sur le dossier iranien, pour ne pas parler de sa légendaire hostilité anti-marocaine, depuis qu’il était ambassadeur US à l’ONU, et bras droit de l’ancien Secrétaire d’État, James Baker, autre farouche adversaire de l’intégrité territoriale du royaume.
Mais passons, car -disions-nous plus haut-, ce regain d’hostilité anti-marocaine est sous-tendu par l’irrésistible attrait des billets verts octroyés généreusement par un régime militaire algérien à la moralité défaillante pour tenter de contrer les intérêts suprêmes du Maroc, à leur tête son intégrité territoriale. Certes, John Bolton n’est pas lié directement au lobby algérien, mais ce lobby est directement dirigé par l’ami historique de Mister Bolton, en l’occurrence David Keene, patron de la célèbre firme-Conseil américaine, Keene Consulting, laquelle fait partie du cercle d’influence de John Bolton.
Combien touchent-ils?
Il y a moins d’un an, précisément mardi 8 mai 2019, une révélation a fait l’effet d’une bombe. Celle du président du Forum sahraoui-canarien, Miguel Ortiz, quand, ce jour-là, il a révélé qu’Alger versait une somme de 26.000 euros (286.000 DH) par mois sur le compte de David Keene, ancien président de la très puissante national Rifle Association (NRA), lobby des armes à feu, résolument pro-républicain, et où John Bolton avait lui-même été recruté en tant que chargé des Affaires internationales.
Le deal conclu par Alger avec le cabinet de lobbying de David Keene, entre autres firmes de conseil américaines (notamment le cabinet Foley Hoag, basé à Boston), avait également pour objectif de redorer l’image écornée d’Alger auprès de l’Administration américaine, et asseoir sa présence au sein d’un Sénat américain, où les Républicains ont renforcé leur domination à l’issue des élections de mi-mandat du 6 novembre 2018. David Keene devait alors compter sur ses soutiens indéfectibles à la Chambre haute du Parlement, notamment Lindsey Graham, James Inhofe (Républicains) et Patrick Leahy (Démocrate), réputés être de fidèles relais de l’Algérie et du Polisario.
Parmi ces soutiens les plus farouches, on retrouve le sulfureux James Inhofe. Il n’est pas étrange de constater que l’intéressé, -actuel président du puissant Comité des forces armées au Sénat américain-, a été le premier à « dégainer » contre l’intervention marocaine à El Guergarat, en agitant, au coeur du Sénat US, l’épouvantail d’une déstabilisation régionale si les FAR venaient à intervenir à El Guergarat!
Il n’est pas non plus étrange de constater que Christopher Ross, ancien médiateur de l’ONU pour le Sahara (2009-2017), soit partie prenante de cette « partition » savamment orchestrée contre la décision US de reconnaître la marocanité du Sahara. Le Maroc a eu raison de se méfier de ce pseudo-médiateur onusien qui s’est manifesté, il y a quelques jours sur son compte facebook, pour chanter pouilles au président Trump, et mettre en garde contre les conséquences de sa décision sur l’équilibre géostratégique de la région, voire les intérêts « américains ».
Entendez les « intérêts » de ceux qui roulent pour le régime algérien mafieux…
Au secours!!!