Vendredi 13 novembre, les Forces armées royales interviennent à El Guerguarat suite au blocage de cette région par les séparatistes galvanisés par leur mentor algérien ; et ce sans tirer une seule balle, prouvant ainsi leur professionnalisme et leur parfaite maîtrise du terrain.
La guerre étant de nature conceptuelle, les pseudo-théoriciens d’en-face, apparemment amateurs d’un Game Of Thrones virtuel, prouvent leur incapacité à concrétiser une quelconque action réelle tout en se rabattant sur les fake-news…
Au-delà de l’aspect anecdotique et surtout grotesque de cette rhétorique guerrière vide de sens, d’autant plus que la guerre n’existe que sur le papier, cessez-le-feu de 1991 à l’appui, il serait judicieux d’avoir conscience que les séparatistes sont dans une logique jusqu’au-boutiste.
Ayant embrigadé plusieurs générations dans une spirale guerrière d’un autre âge, ils n’ont d’autre choix que de persévérer dans cette voie autodestructrice dans le seul but de garder un semblant de pouvoir sur une population qui n’a non seulement pas choisi d’être là mais en sus ne les a pas choisis.
Côté atlantique, la vie suit son cours sans prêter trop d’attention à cette guerre des images et de couloirs dont la finalité est une confrontation armée tant attendue, avec une posture victimaire à laquelle l’intervention professionnelle de nos forces armées ne donne aucune chance de se prévaloir.
L’intox pour orienter l’information et donc l’opinion, et par ricochet ses leaders, est loin d’être une pratique nouvelle ; même si au temps de la toile à plusieurs G sa portée se voit décuplée ; et cette intensification de la désinformation du parti unique « Le Polisario », sert surtout à cacher la défaillance de sa légitimité face à une population parmi les plus cloisonnées du monde.
Il est malheureux de voir ces séparatistes, marocains qu’ils le veuillent ou non, recourir à cette stratégie de guerre virtuelle en désespoir de cause ; dans le seul et unique but de grapiller quelques soutiens étrangers afin de maintenir un « état » fantoche sur territoire étranger et composé de camps sans les moindres nécessités d’une vie digne, tant au niveau matériel que moral.