Une vidéo circule où l’on voit Driss El Azami, furieux, continuer à s’en prendre à ces internautes et animateurs des réseaux sociaux qui ont eu l’outrecuidance de critiquer son parti.
Il dit texto: « Qu’elles se la bouclent ces misérables bouches minoritaires! On s’en occupera et on dévoilera qui les finance. Je sais pour qui elles roulent. Elles seront bouclées définitivement. Elles ne nous font pas peur. On va les réduire au silence. Nous les affronterons.
Par ailleurs, il a été épinglé par les internautes pour l’usage de mots comme « BILIKI…DIBEKHCHI » dans l’enceinte du parlement lorsqu’il parlait des indemnités et de la retraite impopulaire « enterrée » des parlementaires.
On ne peut pas travailler BILIKI… GRATIS…, a-t-il répété ! Pourtant le sujet ne porte pas sur les « indemnités » de parlementaire mais sur celui de cette « pension de retraite » qui irrite tellement l’opinion publique.
Lors de cette réunion de la commission des Finances, c’est la peine dans l’âme qu’il a répété à plusieurs reprises que son parti n’a jamais voulu demander à l’Etat de combler le déficit de cette caisse au concept insolite. Nombreux y ont lu un souhait dissimulé de subvention qui n’aurait pas été exaucé.
Il a tapé fort sur les facebookers et les influenceurs des réseaux sociaux qui, selon lui, sont monnayés et dévaluent l’action politique. Par contre les « doubabs » du PJD sont certainement « hallal » pour lui.
Il a aussi accusé les internautes de « populisme »… Or, lors de cette réunion il a, lui-même, fait dans le populisme primaire en parlant de ce soutien apporté aux « forces populaires »… des « Guellassate », « Tayabas », « kessalas », des cafetiers, des gérants de hammams… Certains ont compris cela comme un appel du pied à cette catégorie de personnes pour les prochaines élections.
A ceux qui rappellent que le « cumul des mandats » pose problème chez les démocrates. Driss El Azami assume. Il affirme qu’il est député et maire de Fès et ça ne lui pose aucun problème. Maire de Fès est un travail, dit-il. Il rappelle que le choix de servir le peuple en se présentant aux élections relève de « l’abnégation » !!
Il a comparé la situation à celle des députés « avocats, médecins ou notaires… » qui ont des revenus en plus de leurs indemnités de parlementaire. Il s’interroge, en réfutant l’idée, si cela doit aussi être considéré comme un « cumul » ?!
Faut-il rappeler à l’ ex-ministre délégué au Budget, que l’avocat, le notaire ou le médecin… exercent des professions libérales… ont des honoraires… qui n’ont rien à voir avec « l’argent public ».
Abdelali Hamieddine, autre parlementaire PJD a, dans sa page facebook, comparé les animateurs des réseaux sociaux à des « milices »… !!
Bref à l’approche des élections, le PJD semble en mode « nerveux »… Il revendique un bilan qu’il estime « positif » et apparemment les électeurs ne sont pas de cet avis.