Le Chabab de Mohammedia ce grand club qui était en déshérence depuis des années a retrouvé sa place parmi l’élite en remportant haut la main la Botola Pro D2. Pris en main par le président Hicham Ait Menna, le club a réussi le miracle de passer, en l’espace de deux ans, de la division amateur à la Botola D1. Peu d’équipes peuvent s’enorgueillir d’avoir fait ce parcours de combattant en peu de temps.
Le mérite, tout le mérite revient à la persévérance d’Ait Menna fils, car son père Mohamed Ait Menna fut le grand président qui a fait les beaux jours du Chabab au temps de Faras, Acila, Haddadi, Raad et bien d’autres footballeurs talentueux. Ce n’est pas étonnant que son fils ait pris la relève pour redorer le blason d’une équipe que les autorités locales, les élus et autres notables de la ville ont laissé mourir.
Hicham a en effet grandi avec le Chabab qu’il a côtoyé depuis son enfance aux côtés de son père aussi bien au stade Bachir que sur tous les stades du Maroc. C’est donc en fan inconditionnel du Chabab que l’actuel président a mis les moyens financiers et ses compétences de gestionnaire pour réaliser cet exploit. Il faut donc lui rendre hommage au lieu de le critiquer comme l’ont fait certains oiseaux de mauvais augure et certains journalistes malintentionnés.
A Mohammedia, malheureusement certains excellent dans la médisance quand ils parlent football, sabordent toute bonne initiative et ne font rien pour aller de l’avant. Au grand dam de ses éternels fossoyeurs, Hicham Ait Menna a réussi dans son entreprise de faire remonter le Chabab du trou et de le placer là où il doit être.
Mais si le plus dur a été fait, le Chabab doit redoubler d’efforts à partir des joueurs, de l’entraîneur, du président et du public pour que le club s’adapte rapidement à la Botola Pro 1. Pour ce faire, Hicham Ait Menna a encore beaucoup de travail à faire en matière de recrutement de joueurs, de recherche de moyens financiers et humains afin que le club soit fin prêt pour aborder sa nouvelle saison avec l’élite.