Le président algérien a récemment déclaré : « Nous avons toujours soutenu les mouvements indépendantistes comme celui du Timor Est. C’est presque dogmatique. Nous aidons les peuples à exprimer leurs revendications ».
Le « Timor Est » est un « serpent de mer » qui revient souvent dans la logorrhée anti-marocaine du régime algérien. C’est un thème de propagande favori des pêcheurs en eaux troubles du DRS/DSS. Ces soudards manipulateurs qui insultent constamment l’intelligence des gens… et qui croient avoir trouvé « l’arme fatale » contre l’intégrité territoriale du Maroc.
S/t. L’amalgame insidieux qui ignore les particularismes religieux, culturel et linguistique de la partie orientale de l’Ile de Timor.
La doctrine onusienne n’a jamais établi un parallélisme entre le dossier du Timor Oriental et les Provinces du Sud du Royaume. Le culot de faire ce parallélisme est entretenu par le seul régime algérien déboussolé et en échec global.
Rien ne justifie cet amalgame, ni la continuité géographique, ni les composantes humaines, ni les croyances religieuses, ni l’histoire… ni la manière dont les colonialismes hollandais et portugais se sont disputés âprement l’Ile, sur fond de rapports de force et de complexes tractations, à motivations religieuses et mercantiles.
L’archipel Indonésien, peuplé de de 270 millions d’habitants, est constitué de 13 466 îles dont 922 habitées. Timor est une des rares îles divisées dans le monde. Elle est partagée en deux parties:
– la partie occidentale « TIMOR OUEST », à majorité musulmane. Elle fait paisiblement partie de la République d’Indonésie. Elle a été colonisée par les Pays-Bas. Tout en étant néerlandophone, la langue parlée y est principalement le Bahasa Indonesia.
– la partie orientale « TIMOR EST » (15 000 km2 avec moins de 1, 5 million d’habitants) – chère à Tebboune et à la propagande algérienne – est de majorité catholique et protestante. Cette partie a été colonisée par les portugais. Tout en étant lusophone, la langue parlée y est principalement le Tétoum. Elle se singularise du reste de l’Indonésie
Le « Timor Est » est marqué par une très forte influence coloniale portugaise y compris dans la toponymie et les noms de familles…Le président actuel du Timor Est s’appelle Francisco Guterres… Les Portugais ont introduit le catholicisme romain et l’écriture latine. La langue portugaise a été introduite dans la gestion des affaires de l’Église. La citoyenneté portugaise était accordée à tout Timorais qui adoptait la langue et la religion portugaises.
Au vu de ces réelles « singularités » du « Timor Est » – par rapport au reste de l’Indonésie – le soi-disant alignement par les généraux algériens des provinces du Sud du Royaume (inscrites dans la continuité humaine, territoriale, historique, religieuse et culturelle de la Nation marocaine…) sur le « Timor Oriental » relève du faux et usage de faux…
S.t / Un referendum d’autodétermination bricolé à la va-vite par l’ONU et les graves troubles conséquents
Le Timor Oriental est devenu indépendant en 2002, suite à un référendum bricolé à la va-vite par l’ONU… Le dépouillement du référendum fut marqué par une « entorse ». Les « ingénieurs onusiens de l’autodétermination des peuples » ont mélangé l’ensemble des bulletins avant le dépouillement.
Il fallait, à tout prix, éviter selon leur « doctrine » que le gouvernement indonésien revendique « partiellement » les résultats de certaines circonscriptions ayant voté en faveur du maintien au sein de la République d’Indonésie » ( !!!) Aujourd’hui, au sein même du « Timor Est », des minorités continuent à être brimées.
Le référendum a été suivi par de graves troubles entre les populations déchirées. Les « ingénieurs onusiens de l’autodétermination » n’ont pas préparé les potentialités locales pour la gestion du « pays » nouvellement enfanté.
Une suite de crises a secoué le pays. En 2002, échanges d’accusations de corruption et lutte pour le pouvoir de différents clans indépendantistes , émeutes et destruction de bâtiments administratifs … En 2005, conflit autour de la place de l’Eglise et de la religion chrétienne dans l’enseignement… En 2006, rébellion dans l’armée et troubles dans le pays suite aux discriminations entre ethnies et tribus du Timor oriental avec des centaines de milliers de personnes déplacées. En 2008, tentatives d’assassinat du président timorais et du premier ministre…
La paix est très relative dans ce « magnifique » exemple que Tebboune crie sur les toits. Un Etat déchiré, non viable, le plus pauvre d’Asie vivant de la charité internationale avec le « dollar américain » comme devise (???)
S.t. La propagande opportuniste algérienne des années 70 sur le « Timor Est ».
Ignorant les liens humain, historique, culturel, religieux, linguistique et civilisationnel entre les Provinces du Sud et le reste du Royaume… la propagande algérienne essaie depuis plus de 40 ans de vendre l’amalgame… Mais sans résultat, personne n’écoute les lamentations hypocrites algériennes… sur tous les sujets d’ailleurs !
Alger a fait un immense tapage, dont elle tire une ridicule fierté, pour que le « Timor Est » soit arraché à l’Indonésie. Pas par conviction, mais par opportunisme, avec en ligne de mire le Maroc.
Mais, le front « Fretilin » timorais n’a jamais été une création frauduleuse et artificielle d’un régime frontalier et hostile à l’Indonésie. Jamais les ex-indépendantistes Timorais n’ont été mis sous tutelle par une tierce partie comme Alger le fait avec sa créature le polisario.
En plus de faire souffrir les populations marocaines sahraouies qu’elle séquestre, la junte algérienne se moque également des Timorais qu’ils soient chrétiens ou musulmans, de l’Est ou de l’Ouest. Son obsession est de fourguer l’idée du référendum par une analogie insensée.
La junte a tout fait pour exploiter le « Timor Est » contre le Maroc… parce qu’elle a aussi considéré l’Indonésie comme « faible ». Entretenant la contradiction, Alger s’est élevée farouchement contre le Kosovo, un vrai peuple, qui voulait se détacher de la Serbie. Là Alger a dit non!!
La junte n’a jamais défendu le « principe d’autodétermination » des peuples quand il s’agit des « grandes puissances ». Le mutisme est total pour les peuples de la Catalogne, de l’Ecosse, des Flandres, du Pays Basque, de la Corse ou du Tibet… là elle avale ses principes avec une quasi lâcheté.
L’Indonésie garde une sourde grande rancœur contre le régime algérien qui a jeté de l’huile sur le feu… L’hypocrisie et la fourberie algériennes ont écœuré l’Indonésie… au-delà même du fait que les Timorais de l’Est soient distincts du reste de l’Indonésie.
Francisco Guterres, président du Timor motivé et noyauté par le DRS/DSS, soutient évidemment le polisario… mais en même temps, il ne cesse d’implorer la matrice mère l’Indonésie pour l’aider à sortir de la crise économique. Quant à Alger, elle ne pense au Timor Est que pour ses besoins de propagande.
Le Maroc est constitué en tant qu’État depuis le IXème siècle. Le Sahara marocain a toujours occupé une place centrale. On y parle le Hassani, comme à Tan Tan ou Goulimine et on y partage la même religion, les mêmes faits de résistance contre les occupants et surtout ce sentiment d’appartenir à une même Nation homogène cimentée par ses Constantes Sacrées.
La dictature militaire algérienne et sa devanture civile doivent comprendre que le trafic et le détournement de l’Histoire des Vieilles Nations est un projet illusoire et impossible… Vouloir dénaturer l’Histoire du Maroc en s’appuyant sur le modèle d’entités récentes enfantées par référendum est un projet mort-né !