Un curieux post circule depuis le 16 avril sur les réseaux sociaux annonçant, entre autres, une “Grande soirée Hommage à Naïma Samih” pour le 26 du même mois à la salle Francis Delage, située en banlieue nord-ouest de Paris (voir post ci-dessous).
Vraisemblablement, les organisateurs de cet événement n’ont pas demandé l’autorisation les ayants droit, en l’occurrence le fils de l’artiste décédée le 8 mars dernier. C’est en tout cas ce qui ressort du message posté aujourd’hui par l’enfant unique de feue Naïma Samih, Chamssedine Belcaid. “Compte tenu de ce qui a été publié sur des pages des réseaux sociaux concernant un hommage à l’artiste Naïma Samih sans notre autorisation, en tant que fils et détenteurs de ses droits patrimoniaux, nous nous réservons tous les droits et recours juridiques”, met en garde le digne héritier de feu Naïma Samih.
Que dit la Loi ?
Selon la La loi n° 2-00 relative aux droits d’auteur et droits voisins, « l’auteur d’une œuvre a le droit exclusif de faire, d’interdire ou d’autoriser les actes suivants : a. rééditer et reproduire son œuvre de quelque manière et sous quelque forme que ce soit, permanente ou temporaire, y compris l’archivage temporaire sous forme électronique ».
En cas de décès, ce sont les ayants droit qui exercent ses droits patrimoniaux. « Les droits sont exercés par les ayants droit de l’auteur de l’œuvre ou par toute autre personne physique ou morale à laquelle ces droits ont été attribués ».
