Le parti communiste français a un pied dans la tombe. Et ce n’est surtout pas cette déculottée historique que son secrétaire général a tout juste essuyée qui nous contredira. Fabien Roussel, puisqu’il faut bien mettre du « respect » sur un nom, a été éliminé dès le premier tour des législatives anticipées qui se sont déroulées dimanche 30 juin 2024. Il a perdu dans une circonscription qui était considérée comme une forteresse communiste imprenable, soit la circonscription du Nord détenue par le parti rouge depuis 1978. Et signe des temps, il a été balayé par un candidat du Rassemblement national, Guillaume Florquin, qui l’a emporté avec un score fleuve de 50,3.
Autant dire un séisme pour ce parti devenu, sous Fabien Roussel, plutôt rock que rouge, comme en témoigne sa rhétorique mensongère, creuse et ridicule de surcroît, sur la question du Sahara marocain, lors des inénarrables « Fêtes de l’Huma » ou encore ces communiqués de soutien au pourtant faux « peuple sahraoui », produit pur jus de l’imagination déjantée des mafias d’Alger… et Rabouni.