Finalement, les mesures annoncées lundi par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, à l’issue de sa réunion avec les quatre syndicats (UGTM, UMT, CDT et FDT), ont été rejetées en bloc par les coordinations d’enseignants. Selon ces dernières, « le gel du nouveau statut unifié » est en deça du seuil de la revendication exprimée par le corps enseignant, soit le retrait systématique dudit nouveau statut unifié, véritable serpent de mer.
Le maintien des ponctions sur les salaires des grévistes risque d’envenimer davantage les relations entre l’exécutif et les enseignants grévistes, cette décision étant considérée comme « juridiquement illégale et moralement injuste par des enseignants déjà sous rémunérés », a déploré un enseignant gréviste, dans une déclaration à lecollimateur.ma.
Il en ressort que la grève, entrée lundi dans sa sixième semaine, se poursuivra. L’intransigeance hors de saison et la parole non tenue vont-elles mener vers une année blanche?
Il faut toucher du bois…