Jamais le flux algérien vers les côtes espagnoles n’aura été si houleux et si inquiétant comme il l’a été durant la période janvier-mai 2020, a fait remarquer le ministère espagnol de l’Intérieur, soulignant que les Algériens arrivent désormais en tête des pays émetteurs de migrants illégaux vers la péninsule ibérique.
Notons en passant que cette flambée de «hrig» a curieusement «coïncidé» avec les cinq premiers mois du mandat d’Abdelmajid Tebboune, désigné nouveau président de l’Algérie le 19 décembre 2019 par feu le général Ahmed Gaid Salah, ex-chef d’état-major de l’armée algérienne.
L’Union européenne n’est pas restée non plus indifférente au flux migratoires algériens sur sa frontière sud avec le Maghreb, et l’Afrique en général. La Commission européenne a fait part de sa préoccupation quant à cette nouvelle hémorragie signalant, dans un récent rapport, l’apparition d’un nouveau moyen logistique utilisé par les passeurs, soit les narco-bateaux utilisés comme «bateaux-taxis» entre Oran et Cabo de Gata.
Mais passons, car le régime vert-kaki semble n’en avoir cure et préfère regarder ailleurs. Prenant un malin plaisir à tout copier ou presque sur son voisin marocain, le cas échéant le complexe solaire Noor Ouarzazate, ce régime mégalo-paranoïaque vient d’annoncer un projet de réalisation de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité… tenez-vous bien!… de 4.000MW!!!
Sachant que bien des projets pharaonesques annoncés ne sont jamais sortis de terre, ou n’ont jamais été achevés, telle la Grande Mosquée d’Alger, il n’est pas exclu que la dernière fantaisie du régime kleptocrate soit l’effet d’un coup de soleil et une poussée de fièvre, quand ce n’est carrément pas un prétexte pour vider davantage les caisses de l’État algérien, ou ce qu’il en reste.