La mouture du projet de loi 22-20 sur l’utilisation des réseaux sociaux ne cesse de susciter des remous, la dernière en date est la sortie d’un membre du bureau politique de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), renvoyant dos à dos le premier secrétaire, Driss Lachgar, et le ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader.
Selon Hassan Nejmi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, Driss Lachgar refuse toujours d’appeler à une réunion du parti de la rose, en dépit d’une demande faite par onze membres du bureau politique, soit le tiers des membres de cette instance exécutive. Dans un post publié ce dimanche sur sa page facebook, le poète et ancien président de l’Union des écrivains du Maroc a indiqué que suite à un débat sur la liste des membres du BP sur whatsapp, et l’appel de plusieurs membres à la tenue d’une réunion, pour pousser le ministre Mohamed Benbdelkader à la démission de ses fonctions, Lachgar n’a répondu que par une seule phrase orpheline, qui rejette leur demande.
«Nous ne sommes pas tous au sein du BP d’accord avec Lachgar et Benabdelkader, et la mouture précitée n’a aucun rapport avec l’USFP, ses principes, ses valeurs et son référentiel», écrit Hassan Nejmi, avant d’ajouter que «la responsabilité de ces dérives devrait être assumée par Lachgar et Benabdelkader » et que « le fait de ne pas répondre au tiers du BP du parti constitue une humiliation pour nous et un comportement contre l’éthique et le sens des responsabilités». Et Hassan Nejmi d’inviter Abdelouahed Radi, membre du comité des sages et de l’éthique du parti, à intervenir pour trancher dans cette situation inadmissible et étrange qu’il a qualifiée d’«abus de confiance».