« Il n’y aura pas de référendum d’autodétermination en Catalogne sous le Premier ministre Pedro Sánchez (…) Le gouvernement catalan du président Pere Aragonès doit respecter la constitution espagnole« . Telle a été la réaction de la ministre des Finances María Jesús Montero, à la nouvelle proposition de la région de Catalogne d’organiser un référendum sur son indépendance.
María Jesús Montero avisa a Aragonès de que « con Pedro Sánchez de presidente no va a haber referéndum de autodeterminación » en Cataluña: « Lo hemos traducido en todos los idiomas posibles » https://t.co/iQofprtpkI
— Europa Press (@europapress) April 12, 2023
Pere Aragonès, président de la généralité de Catalogne depuis 2020, faisait état d' »une proposition pour résoudre le problème fondamental de la Catalogne« . L’objectif, selon le président, est d’organiser un référendum similaire à celui qui s’est tenu en 1995 dans la province canadienne du Québec, et au cours duquel les électeurs ont rejeté l’indépendance de justesse.
Cette annonce a suscité l’ire à Madrid, y compris au sein de certains militants de la question catalane, notamment le parti de Gauche Républicaine de Catalogne (ERC), qui prône le dialogue avec Madrid, pour trouver une issue politique au différend.
La Catalogne a été le théâtre en 2017 de l’une des pires crises traversées par l’Espagne depuis la fin de la dictature franquiste en 1975. Les indépendantistes avaient organisé un référendum d’autodétermination malgré son interdiction par la justice et déclaré unilatéralement l’indépendance de la région.