Décidément, le « raïs » algérien s’ennuie trop. Et pour meubler le vide du mandat qu’il a reçu le 19 décembre 2019 des mains des généraux grabataires, certainement le plus retentissant fiasco de l’histoire des ratages depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, il se rabat sur ce disque usé de la pseudo-« cause sahraouie ».
« Nous ne lâcherons pas la cause sahraouie, quel qu’en soit le prix », a-t-il klaxonné hier jeudi, lors d’une rencontre avec les walis-walous, à Alger. « Pour nous c’est une question de principe. Nous allons lutter de toutes nos forces pour ces causes, la cause sahraouie, la cause palestinienne et toutes les causes justes dans le monde », a-t-il re-klaxonné.
Salam 3alaykoum,
19/01/2023 Devant les walis, Tebboune décrète que le Sahara est une cause nationale pour l’algérie qui n’y renoncera pas «quel que soit le prix». «Ils ont le droit à l’autodétermination (applaudissements de la salle)… La page du 19e siècle, nous l’avons tournée pic.twitter.com/N0aEyi44Pt
— 🇲🇦🇲🇦 (@maghrib_awalan) January 20, 2023
Vous avez bien lu: « nous allons lutter de toutes nos forces pour (…) toutes les causes justes du monde ». Sauf évidemment celle du peuple algérien, qui revendique depuis février 2019 l’instauration d’un État réellement civil et démocratique, en lieu et place du régime militaire dont monsieur Tebboune n’est que l’illustration « SI VILE » et si exécrable.
M. Tebboune qui veut briguer un deuxième mandat n’a évidemment aucun bilan à faire valoir aux yeux du peuple algérien, qui ne l’a d’ailleurs pas élu. M. Tebboune est arrivé au palais « El Mouradia » à bord d’un char militaire, nullement par la voix des urnes. On comprend dès lors sa tentative obséquieuse de caresser la bête vert-kaki dans le sens de la marocophobie.
De quelle « cause » ose-t-il encore parler, « Fakhamat raïs Tebboune »?
En Algérie, le courage de l’imposture n’a plus de limites.
Pathétique!