L’obstination à chercher des solutions irréalistes au sujet de la question du Sahara marocain, allant à l’encontre de la volonté populaire et des aspirations de la population est une chose insensée qui fait perdurer la souffrance des populations et contribue à saper les efforts visant à résoudre ce conflit, écrit le journal saoudien +Arriyad+.
Dans un article du journaliste Abdelrahman Al Jadie sous le titre « Le monde arabe et les conflits insensés », la publication souligne que la population du Sahara ne peut être rattachée à une région à connotation ethnique ou confessionnelle, elle fait partie intégrante du tissu populaire marocain, notant que toute approche portant sur le Sahara doit être sage et équilibrée et refléter une connaissance de l’aspect civilisationnel du pays dans le cadre des efforts sincères du Maroc visant le rapprochement entre les pays et peuples du continent africain.
A cet égard, l’auteur de l’article, publié sur le site électronique du journal, rappelle le dynamise et l’efficacité marquant les efforts diplomatiques marocains qui sont en phase avec les nouvelles mutations et conjonctures que connait le monde, notamment l’intérêt accordé au développement et à la prospérité, relevant que tourner la page des différends est la vision géostratégique qui cadre avec les nouveaux processus réaffirmant les points communs entre les pays voisins en termes de principes, traditions et aspirations.
Et de poursuivre que cette vision s’inscrit aussi en harmonie avec le nouvel état d’esprit axé sur la satisfaction des besoins des citoyens, la résilience face aux crises économiques, le soutien des efforts de paix et de développement et le refus des guerres et de la destruction.
L’auteur de l’article a rappelé aussi que depuis le retrait de l’Espagne du Nord et du Sud du Royaume, le Maroc a oeuvré à consolider sa souveraineté nationale et à préserver son intégrité territoriale, déplorant les différends dans la région et les conflits d’intérêt qui ont favorisé la création d’un mouvement séparatiste et rebelle.
Ce type de mouvements, a-t-il expliqué, ont été téléguidés par certains pays qui vivent encore dans la mentalité des années 50 et 60, laquelle mentalité est dépassée dans un contexte contemporain marqué par des mutations rejetant le séparatisme et les politiques d’effritement des Etats et nations.