Ils sont de plus en plus visibles dans plusieurs points de la ville. Munis d’une bouilloire « scotchée » à un « brasero », ces hommes circulent en proposant un café « chaud » et à la portée de toutes les bourses. Les moins-munies surtout. Mais, pas uniquement.
Dans certains secteurs, notamment les jardins publics, ils offrent un service de proximité inégalé. Les récits quotidiens de ces hommes, qui ne comptent que sur la « résistance » de leurs jambes et la force de leur patience, sont presque tous pareils.
Ils achètent café et gobelets et du sucre et s’en vont à la quête de leur pain quotidien au lieu de tendre la main. Certains optent pour cette occupation, source de revenus, parce qu’ils n’ont pas trouvé preneur sur le marché du travail. D’autres, du fait qu’ils ont perdu leur travail et s’occupent comme ils peuvent, en attendant des jours meilleurs. Qu’il pleuve ou qu’il fasse chaud, peu importe les saisons. Ils résistent face aux adversités journalières pour survivre ! Vivre étant un rêve qu’ils caressent.