Abdelilah Benkirane vs Rachid Talbi Alami: le degré zéro de la politique

De retour d’une « abstinence électronique », tous canaux confondus, il faut dire que ce ne sont pas les étonnements qui manquent.

D’abord, une entrée fracassante, qui n’était pas vraiment source de surprise, d’un jargonisme animalier sur la scène politique où le manque de politesse est la règle depuis quelques années.

Pas surpris parce que, à revoir le topo planté depuis un peu plus d’une décennie je me disais bien qu’on allait y arriver. Nolens volens.

Pourtant, je nourrissais un léger espoir que les protagonistes allaient « maudire satan », se ressaisir après réflexion et reprendre raison. Je suis déçu !

C’est que les faits sont tellement devenus amers qu’ils ont balayé mes doux espoirs. Pour tout dire en peu de mots : plus on touche le fond plus on creuse ! Le « on » valant « ils ».

Et tant qu’on en parle, la bêtise s’enfle. Certains protagonistes, en particulier, adorent qu’on parle de leurs sorties de pistes. Peu importe pour eux que ce soit en bien ou en mal. Cela relève de l’addiction.

Et puis, je me retrouve face à une vidéo. Celle de quelqu’un qui, sous la coupole, a pris sur lui d’amuser la galerie et d’en abuser ! Notre député, parce qu’il est député, fait d’énormes efforts pour nous sortir des formules en langue arabe qu’il pioche du fin fond de la jarre langagière.

À dire vrai, il fait un double effort : chercher les formules et leur mode d’emploi. Il sert les deux !

Voilà que je tombe dans le piège d’en parler !

Bon, je donne pas de noms, un moindre mal. Mais, les vidéos sentent la bêtise. Fini le cirque, qui a ses règles, nous sommes dans le dérèglement politique !

Que faire ?