Le pétrole « fantôme » au Maroc et l’inénarrable correspondance de l’Agence de PRESQUE algérienne

« Le Maroc n’a fait aucune découverte de gisements de pétrole à Tarfaya, au large des îles Canaries », a toussé le bureau de l’Agence de PRESQUE algérienne à Madrid, en se basant sur un communiqué ronflant d’une association dite de géologues et de géophysiciens espagnols balancé sur un réseau social. 

La correspondance de l’APS, porte-crachoir de la bêtise galonnée, appelle quelques remarques. Un, la découverte annoncée par la société pétrolière britannique Europa Oil & Gas a eu lieu au large d’Inezgane et non à Tarfaya, comme le prétend le brillant correspond de l’APS à Madrid. Ce dernier doit nécessairement revoir ses notions en géographie au lieu de se hasarder à des conjectures extraterrestres. Tarfaya n’est pas Inezgane, quand même, cela fait 423,43 km de distance.

Deux, le « communiqué » sur lequel s’est basé ledit correspondant n’a aucune valeur scientifique, tout porte à penser qu’il est sorti d’un scénario de science-fiction de très mauvais goût écrit dans les locaux glauques du DRS-DSS. À défaut d’arguments solides et  fondés, la sombre officine à laquelle ledit communiqué est attribué prétend qu’il s’agit d’ « une publicité organisée par le Maroc pour attirer les investisseurs », quelle découverte !

Trois, de quoi se mêlent finalement l’APS et l’association d’(astro)physiciens espagnols? Mieux que le pétrole, le Maroc dispose d’un véritable réservoir de savoir, de matière grise et de compétences. À l’opposé des caporaux séniles, au demeurant incultes et sous-instruits, le Maroc n’a jamais compté sur les énergies fossiles pour avancer. Il a fait plutôt le choix de l’effort et du travail.

Quatre, l’APS aurait mieux fait d’ « investiguer » sur le détournement des pétro-, que sais-je encore?, les gazo-dinars amassés par les 400 généraux auto-proclamés sur les ruines d’un peuple qui ne mange pas à sa faim.

Pathétique!