En réaction à la décision de Madrid d’autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb-Europe (GME), Alger a répondu par la menace de rupture totale de son contrat gazier avec l’Espagne.
« Tout acheminement de gaz naturel algérien livré à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols« , a indiqué mercredi le ministère algérien de l’Energie et des mines dans un communiqué.
Selon le même communiqué, le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, aurait été informé « ce jour par message électronique, par son homologue espagnole, Mme Teresa Ribera, de la décision de I’Espagne d’autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe (GME) ».
D’après la ministre espagnole, « cette opération interviendra ce jour ou demain », ajoute le communiqué.