Après que l’Algérie ait fait obstruction à une déclaration du groupe d’ambassadeurs arabes auprès des Nations Unies à New York concernant la récente escalade dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa, son représentant à la 4ème réunion du Comité ministériel arabe chargé de l’action internationale face aux politiques et mesures israéliennes illégales à Al Qods occupée, a fait, jeudi à Amman, une tentative similaire qui a échoué.
Constatant que la déclaration finale du comité comprenait un paragraphe soulignant le rôle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods et de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, dans le soutien de cette ville sainte et la résistance de ses habitants, le représentant algérien a exigé que la déclaration comporte également un paragraphe sur le rôle présumé du président algérien à cet égard.
Cependant, les participants n’ont prêté aucune considération à cette demande et la déclaration a été ainsi adoptée à l’unanimité telle que proposée par la présidence du Comité et du Secrétariat général de la Ligue des États arabes, avec l’intégralité du paragraphe susmentionné relatif à la présidence du Comité Al-Qods.
Le rejet par le Comité de la demande algérienne a consacré ainsi l’isolement de l’Algérie qui n’avait d’autres choix que de formuler des réserves sur la déclaration, lesquelles n’affectent pas le consensus arabe envers le soutien à Al Qods et ses habitants.