« Ils m’accusent d’être payé par le Makhzen pour avoir pris la peine d’enquêter sur la situation au Maroc et de défendre ses prérogatives légitimes en tant qu’État souverain, comme le ferait n’importe quel pays« . Telle a été la réaction du journaliste canarien Juan Carlos Acosta, après la publication par leCollimateur.ma de ses déclarations au sujet de la nouvelle position du gouvernement Sanchez sur la question du Sahara marocain.
« Le pro-saharisme de l’Espagne n’est rien d’autre qu’un anti-marocanisme pur et simple« , avait asséné ce journaliste vétéran (Prix Mumes en 2019), dans un tweet reproduit et commenté par leCollimateur.ma (voir ci-contre son tweet).
Me acusan de que me paga el Majzén por tomarme la molestia de indagar sobre la situación de #Marruecos y defender sus prerrogativas legítimas como estado soberano, tal como haría cualquier país. No me paga nadie, solo he vivido allí y veo otra realidad. https://t.co/gJtrUXuMHs
— juan carlos acosta (@Juan_C_Acosta) March 24, 2022
« Personne ne me paie, je n’ai fait que vivre là-bas et je vois une autre réalité« , a-t-il précisé, dans un nouveau tweet, après avoir fustigé certains de ses compatriotes qui veulent instrumentaliser la fausse « cause sahraouie » pour distiller leur venin sur le Maroc.
Canarien de naissance et de coeur, Juan Carlos Acosta est l’un des rares journalistes espagnols à prendre ouvertement le parti du Maroc, où il a vécu une partie de sa vie, notamment à Agadir, et pour lequel il nourrit une grande admiration.
M. Acosta a salué vivement la décision du gouvernement Sanchez, de reconnaître les droits légitimes du Maroc sur ses Provinces sahariennes. Cette décision a finalement donné raison à ses plaidoiries sincères, désintéressées, pour des intérêts solides entre l’Espagne et le Maroc, en lieu et place d’intérêts sordides, de surcroît éphémères, avec la dictature algérienne et son rejeton séparatiste.