En décidant de manière unilatérale de fermer le gazoduc Maghreb Europe (GME), le régime algérien essuie des pertes considérables aux conséquences économiques et sociales désastreuses, souligne, lundi, le portail espagnol « lahoradeafrica.com ».
La fermeture « absurde et unilatérale » du gazoduc Maghreb Europe (GME) traduit « l’échec total de l’Algérie dans sa politique anti-marocaine visant à utiliser le gaz comme arme économique pour nuire à l’économie du Royaume », écrit le site d’information espagnol.
Malgré les messages rassurants provenant d’Alger et de Madrid, les solutions alternatives proposées pour garantir un approvisionnement régulier des marchés espagnol et européen en gaz naturel révèlent un échec cuisant, fait savoir l’auteur de l’article.
Les dysfonctionnements récurrents du gazoduc Medgaz ne permettent pas à l’Algérie de respecter ses engagements vis-à-vis de ses partenaires européens, plus particulièrement l’Espagne, qui a déjà pris ses précautions en s’orientant vers le marché international pour s’approvisionner en gaz naturel afin de plus dépendre de l’Algérie.
De ce fait, les États-Unis sont devenus depuis le début de l’année le principal exportateur de gaz naturel vers l’Espagne, souligne « lahoradeafrica.com ».
En février dernier, l’Espagne a acheté 12 472 gigawattheure (GWh) de gaz naturel aux États-Unis, contre 8 801 à l’Algérie, rappelle la même source.
Ainsi, fait observer le portail, le poids du gaz naturel d’origine américaine a représenté 32,9% du total des importations espagnoles, tandis que l’Algérie arrivait en deuxième position avec 23,2%.