Après les déclarations tenues lundi 30 mars sur la chaîne publique France 24 par le chercheur au Centre des affaires internationales de Barcelone (CIDOB), Francis Ghilès, à l’égard de l’Algérie, le ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum a convoqué, mardi 31 mars, l’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, pour lui faire part des «vives protestations» de son gouvernement contre les «propos mensongers, haineux et diffamatoires» tenus par l’intéressé.
« Tout en demandant à l’ambassadeur de France en Algérie de porter ces protestations aux plus hautes autorités de son pays, le ministre des Affaires étrangères a déploré que cette chaîne persiste dans son dénigrement systématique de l’Algérie », souligne le département de Sabri Boukaddoum.
La réaction d’Alger ne s’est pas limitée à ce stade. L’ambassade d’Algérie à Paris a été instruite à l’effet d’intenter une action en justice contre cette chaîne de télévision et l’individu auteur des propos injurieux à l’égard de l’Algérie », conclut la même source.
Souvent invité sur France 24 pour s’exprimer sur les questions relatives aux pays du Maghreb, M.Ghilès, d’origine juive algérienne, accuse les autorités d’Alger de mauvaise gestion de la crise sanitaire du Covid-19 et d’avoir réservé des privilèges sanitaires aux militaires et aux membres du gouvernement au détriment de la population.
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