Mondial 2022. Le maintien de Vahid Halilhodzic à son poste risque de susciter une nouvelle déception chez les supporters marocains

Dans une conférence de presse, tenue ce jeudi matin, Vahid Halilhodzic a montré toutes ses limites comme entraîneur en donnant des justifications pour le moins saugrenues sur l’élimination de l’équipe nationale en quarts de finale de la CAN. L’homme qui demeure imbu de lui-même explique la défaite face à l’Égypte par la présence de ce « meilleur joueur du monde » qu’est Mohamed Salah.

A aucun moment le sélectionneur n’a affirmé que les Lions de l’Atlas ont mal joué ou qu’il s’est trompé dans la tactique et dans la formation qu’il a alignée. C’est la faute à Mohamed Salah qui a marqué un but et qui fut à l’origine du deuxième but mais pas aux défenseurs trop mous face au capitaine égyptien ou à l’attaquant EL Haddadi qui était perdu devant les bois de Bounou.

Vahid dira aussi que c’est la faute à la malchance quand la tête de Nayef Aguerd s’est écrasée sur le poteau. Il s’en est fallu de peu qu’il incrimine le poteau aussi. Ce qui est étonnant c’est que Vahid ne semble pas très affecté par l’élimination à la CAN et va jusqu’à afficher un satisfecit déroutant de son bilan à la tête de l’équipe nationale.

Pis encore, de temps en temps, il lançait des phrases assassines comme le fait de rappeler que le Maroc court après le trophée de la coupe d’Afrique depuis 46 ans. Et puis l’homme parle avec une telle assurance qu’il se projette sur le match barrage de la coupe du monde où le Maroc va affronter la RDC en annonçant qu’il ne fera pas appel à Hakim Ziyech.

C’est terrible mais cet homme dont les termes du contrat signé avec la FRMF l’oblige à la démission après cette élimination veut nous faire subir une autre défaite plus amère au Mondial 2022. Autant dire que la FRMF court un risque énorme  en maintenant, pour un match capital, un entraîneur qui n’a aucunement le mental de gagneur.

La seule chose sensée qu’il a dite au cours de cette conférence, c’est qu’il est le seul responsable de cette élimination en quarts de finale de la CAN. Autant dire que c’est lui qui doit partir et non pas le bouc émissaire Mustapha Hajji ou encore Fouzi Lekjae.