Vidéos. Délinquance dans les écoles: De la casse dans les classes

Depuis plus de quarante ans, le secteur de l’enseignement, très malade, a été soumis à une multitude de diagnostics et on lui a prescrit autant de traitements dans des ordonnances qui sont restées figées dans les cabinets. Les réformes pullulent, s’entassent dans les tiroirs depuis des lustres avant de refaire surface sans que rien change dans un enseignement qui ne cesse de s’altérer.

De la réforme d’arabisation des années 80, on est passé à la francisation de la loi-cadre en surfant sur la vision 2015-2030 pour arriver à une énième vision de l’enseignement qui insère tout cet enchevêtrement dans le Nouveau modèle de développement ( NMD). Difficile de se retrouver dans cet imbroglio de réformes théoriques qui trouvent du mal à se concrétiser sur le terrain.

 

 

 

 

En attendant, dans la pratique l’école a mal à ses enseignants, ses élèves, ses infrastructures et ses résultats. Dans ses tonnes de réformes, en sursis, on a pensé à tout sauf à l’éducation des élèves qui sont jetés en pâture dans une école qui n’a plus de repères.

Il n’y a plus d’autorité dans nos écoles où les élèves s’absentent comme ils respirent, s’arrogent le droit de tricher dans les examens, tapent sur les enseignants et sèment la zizanie dans les classes. Quelle classe ? C’est devenu une foire d’empoigne où les élèves peuvent faire tout ce qu’ils veulent sauf étudier face à des enseignants qui cèdent de plus en plus du terrain à cette avancée de délinquance et de violence.

 

 

Les réseaux sociaux pullulent de séquences invraisemblables filmées dans les classes où les élèves ont pris le pouvoir pour semer l’inculture, le désordre et la délinquance (voir vidéo ci-dessus). On aura tout vu mais de là à emmener dans une classe une feuille de cannabis pour la couper sur un billot au vu et au su de tous les élèves, est plus qu’alarmant.

Ce qui l’est encore plus, c’est que ces élèves, apprentis-délinquants, se font filmer sans gêne et pis encore postent ces vidéos dans les réseaux sociaux.

Terrible constat d’une école en déliquescence et d’une jeunesse à la dérive.