Le site de la Maison Blanche a diffusé dernièrement le contenu d’un briefing de fin d’année, tenue le 17 décembre, sur la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Au cours de cette discussion animée par un haut responsable de l’administration Biden, les intervenants ont évoqué la situation dans plusieurs foyers de tension tels l’Iran, la Syrie, la Libye, l’Irak et, bien sûr, le conflit autour du Sahara marocain.
Sur ce sujet, le responsable américain a été on ne peut plus bref mais combien précis en ne citant comme seuls antagonistes que le Maroc et l’Algérie sans jamais faire la moindre allusion aux séparatistes du polisario: « Enfin, sur le Maroc et l’Algérie et le conflit au Sahara occidental, nous avons maintenant un envoyé des Nations Unies, Staffan de Mistura ».
Une déclaration qui tombe mal pour les dirigeants algériens qui essayent par tous les moyens de sortir du bourbier dans lequel ils se sont enfoncés en répétant, à hue et dia, que l’Algérie n’est pas partie prenante même si le Conseil de sécurité a martelé, à maintes reprises, cette vérité.
Le responsable américain va pousser davantage le régime algérien dans ses derniers retranchements, qui avait annoncé qu’il ne participera pas aux prochaines tables rondes, en rendant un vibrant hommage à l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara: « Staffan de Mistura est l’un des diplomates les plus expérimentés au monde et il est maintenant à pied d’œuvre. Ce qui nous semble assez important pour garder ce conflit sous contrôle et essayer de trouver une solution politique ».
La déclaration du haut responsable de la Maison Blanche n’est aucunement fortuite car elle répond du tac au tac aux affabulations et aux contradictions du régime algérien en confirmant, encore une fois, que l’Administration Biden a entériné définitivement sa décision sur la marocanité du Sahara.
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