Vidéo. L’opposant algérien Hicham Abboud: « Il faut regarder la vérité en face, la bande d’Alger a créé un État fictif qui n’a ni territoire, ni institution, ni rien en prenant en otage 15.000 sahraouis dans les camps de Tindouf »

Depuis que Boumediene a inculqué aux Algériens l’idéologie de la haine contre le Maroc et le soutien au soi-disant « peuple sahraoui frère », personne, y compris les opposants en exil, n’a osé un jour s’élever contre cette étrange créature. Les pauvres algériens n’ont appris depuis leur naissance que deux contrevérités: le royaume du Maroc est un ennemi et la lutte pour « l’autodétermination du peuple sahraoui » est une cause nationale.

Deux thèses qui sont rabâchées, tous les jours, depuis plus de 45 ans sur les radios, les télévisons, les journaux et les sites électroniques. Franchement, Lénine n’aurait pas fait mieux que la junte militaire qui en plus de la propagande idiot-logique abrite, finance, arme et défend ses mercenaires dans tous les forums régionaux et internationaux.

 

 

 

Autant dire que la dernière sortie du journaliste algérien, Hicham Abboud, après la dernière résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain est on ne peut plus révélatrice. L’opposant, exilé en France, ne fait pas dans dentelle en déclarant que la résolution du Conseil de sécurité constitue une défaite cuisante, voire humiliante pour la « bande d’Alger ».

Hicham Abboud qualifie le communiqué du MAE algérien de « stupide » car il reconnaît, sans le savoir, que les caporaux en chef ont tout perdu et que le Maroc a gagné sur tous les plans.

Les militaires, dit-il, se sont piégés en créant un conflit avec le Maroc pour détourner le peuple algérien de ses problèmes quotidiens: « Qu’est-ce qu’on a à faire avec les 10.000 ou 15000 sahraouis qu’ils ont entassés dans les camps de Tindouf ? Il faut dire la vérité, ce sont des otages qui quitteront tous ces camps si on leur donne le droit de mouvement. Il faut dire les choses telles qu’elles sont, la bande d’Alger a créé un état fictif qui n’a ni territoire, ni institution, ni rien ».

Ces voyous, poursuit-il, ont perdu la tête jusqu’à oser s’opposer et poser des conditions aux membres du Conseil de sécurité dont les cinq pays les plus puissants ont le droit de veto. Ils ont découvert, tardivement, qu’ils sont les seuls à se solidariser avec le « polisario » tandis que le Maroc a raflé la mise, conclut Hicham Abboud.