En voilà un « débat » qui refait surface. Et c’est tant mieux.
Au cours des dernières années, on a eu droit, un droit subi, à la multiplication des festivals de cinéma. Avec l’érosion des salles dites obscures, on a cru voir de la lumière ! Sauf qu’on était, limite, à côté de la plaque. Il y a eu tant de non évènements cinématographiques. Sur la dernière décennie, il y a eu autant d’événements au moment où on assistait à d’innombrables fermetures de salles. Ce n’était pas inutile d’avoir des festivals ex nihilo dans de petits patelins qui n’ont pas droit à l’image. Au contraire, et ça me fait penser à certaines campagnes promotionnelles d’il y a longtemps !
Sans vouloir stigmatiser tous les organisateurs, on sait ceux qui ne cherchaient que les subventions. La « hawta » cinématographique avait ses généreux promoteurs qui signaient et faisaient saigner les deniers publics.
Sans plus. Sans valeur ajoutée.
Maintenant, si le ministre de tutelle s’interroge, c’est qu’on devrait s’attendre à des recadrages. Mehdi Bensaid l’a dit haut et fort dans le cadre de la discussion du PLF au sein de la commission ad hoc dans l’enceinte parlementaire. Il faut revoir cette séquence.
Comme on a cru comprendre qu’il serait aussi question de repenser la politique relative aux Maisons de jeunes. Plus d’un millier à réhabiliter. Tant mieux si on y met de vrais porteurs de projets.
Le secteur a besoin d’une vision globale. Le ministre met la barre haut, il va falloir transformer l’essai !