Vidéo. Tir de missile antisatellite par l’armée russe: Levée de boucliers chez l’OTAN

Le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Jens Stoltenberg, a condamné, mardi, le tir d’essai effectué par l’armée russe contre un satellite en orbite.

 

 

 

 

 

La Russie a reconnu avoir procédé à un tir d’essai contre l’un de ses vieux satellites en orbite, confirmant les accusations de Washington, mais assurant que cela n’avait posé aucun risque pour la Station spatiale internationale (ISS).

Dans une déclaration à la presse, le SG de l’Alliance atlantique a toutefois indiqué que le tir de l’armée russe qui a détruit le satellite, générant de nombreux débris, crée « un risque pour la station spatiale internationale (ISS) mais aussi pour la station chinoise ».

M. Stoltenberg a également estimé que ce tir de missile représente « une source d’inquiétude » en démontrant que « la Russie développe actuellement de nouveaux systèmes d’armement qui peuvent détruire des satellites ainsi que des capacités spatiales utilisées pour des infrastructures de base sur terre, comme des communications, la navigation ou des systèmes d’alerte de tir de missiles ».

Washington a condamné lundi ce tir de missile antisatellite russe, le qualifiant de « dangereux et irresponsable ».

« Je suis scandalisé par cette action irresponsable et déstabilisatrice », a réagi le patron de l’agence spatiale américaine, Bill Nelson, dans un communiqué.

Pour sa part, la Russie, qui a admis avoir pulvérisé un de ses satellites en orbite au cours d’un tir d’essai, a réfuté les déclarations de Washington qui l’accuse d’avoir mis en danger l’équipage de la Station spatiale internationale.