Vidéo. Que faisaient les trois camionneurs algériens dans les pseudo- « territoires libérés » du polisario en guerre contre le Maroc?

Le site algérien Menadefense qui a été le premier à donner l’information sur la mort des trois camionneurs algériens semble mieux informé que la junte algérienne. Le mercredi 3 novembre, ce media avait déjà donné tous les détails sur cet incident en précisant le lieu, les noms des victimes, voire les numéros des plaques minéralogiques des camions.

Quand on sait que les dirigeants algériens ne disposent que de peu d’informations sur ce sujet, on reste, quand même, pantois. Menadefense s’en étonne à sa manière dans un article publié ce jeudi 4 novembre: « Trois jours après l’attaque qui a ciblé deux camions algériens dans les territoires libérés du Sahara Occidental, aucune information officielle n’a été donnée quant aux détails entourant cet incident ».

 

 

L’information, la vraie, a été publiée mercredi par ce même média quand il a bien précisé le lieu de l’incident: « L’incident a eu lieu entre Aïn Bentili et Bir Lahlou en territoire libéré, par où passe la route entre l’Algérie et la Mauritanie ». Comprenez par « territoire libéré », selon le lexique polisarien, qu’il s’agit de la zone tampon délimitée par l’ONU.

Un no man’s land contrôlé par l’ONU et interdit à la circulation pour les militaires et encore davantage pour les civils.

En précisant que l’incident a eu lieu le lundi 1er novembre à 13h30 dans ce territoire, le site algérien confirme que les deux camions se trouvaient dans une zone dangereuse: « Il faut comprendre d’abord que les camions sont entrés par le poste frontalier algéro-mauritanien puis se sont engagés dans le coin Sud Est des territoires libérés sahraouis ».

Et le site de donner plus amples précisions: « Le bombardement a eu lieu à environ 7 km à l’Ouest de la ville de Bir Lahlou qui se situe dans les territoires libérés contrôlés, faisant partie de la cinquième région militaire de l’Armée de libération du peuple sahraoui (ALPS) ».

Puisque le polisario, appuyé par l’Algérie, avait déclaré la guerre au Maroc depuis la sécurisation du passage frontalier de Guergarate par les FAR, que faisaient ces deux camions dans une zone de guerre ? Les trois civils tués pouvaient bien avoir été victimes des tirs des milices du polisario ou suite à l’explosion d’une mine qui sont légion dans cette zone.

Et puis franchement puisque l’Algérie a délimité ses frontières avec la république de Tindouf et que l’incident s’est déroulé dans les « territoires libérés » de cette dernière, les caporaux en chef devraient punir le polisario qui n’a pas pu protéger les ressortissants algériens.