Privatisations. Les derniers bijoux de la famille !

Les différents chantiers promis par le nouveau gouvernement nécessitent de l’argent. Beaucoup d’argent. À l’annonce des ambitions incluses dans le programme gouvernemental, l’épineuse question du financement s’est imposée.

Sur fond de relance par la consommation, on s’attendait plutôt à l’allègement de la pression sur les capacités des Marocains à consommer. Il n’en est rien. C’est que la machine à « imposer » risque fort bien d’être mise en branle. Notamment, sur les rayons d’un certain nombre de produits, dont, entre autres, l’électroménager. On mettrait de côté les cigarettes, puisqu’on va sortir le vieil argument de la Santé et de la cigarette qui tue, mais qui rapporte.

Dans la foulée, on semble omettre le pauvre pouvoir d’achat de larges pans de la société érodé sous les effets conjugués de la pandémie.

Du coup, on chercherait d’autres voies pour alimenter le budget. Or, il va sans dire qu’on devrait se diriger vers la salvatrice privatisation.

Il est clair, dès lors, que le gouvernement serait amené à racler dans les fonds des tiroirs.

Dans ce chapitre, on parle de l’ouverture des capitaux de certains établissements bancaires où l’État détient quelques parts.

Sur la place, on avance le CIH. Mais, aux yeux des observateurs, cela ne devrait pas ramener beaucoup de choses. Pour la simple raison que leurs capitaux relèvent des apports des « bancarisés ».

Alors que l’Exécutif tablerait sur des rentrées qui se chiffreraient à une dizaine de milliards de dirhams, pour d’éventuelles entreprises privatisables, dans les salons de Casablanca et de Rabat, on regarde du côté de Marsa Maroc ! C’est, peut-être, porteur mais sensible.

En regardant vers le ciel, certains parlaient, depuis des années, des ailes du Maroc. Toujours est-il que RAM est à la fois stratégique et fragile financièrement. La pandémie étant un élément fragilisateur de trop.

Côté établissements touristiques, l’équation n’est pas facile à résoudre non plus. L’échec Mamounia est encore frais dans la mémoire !

Au niveau gouvernemental, on reste dubitatif sauf pour dire que dans certains secteurs l’Etat régulateur ne devrait pas être, forcément, investisseur.

Wait and see !