Invité par la junte militaire algérienne pour couvrir « la guerre des étoiles » à Tindouf, le journaliste israélien Jacob Judah n’y a vu que poussière et misère

Parmi les dizaines de journalistes que les caporaux en chef avaient invités à Tindouf, aux frais des contribuables algériens, figure le journaliste israélien Jacob Judah qui a été reçu avec les accolades. Assurément ce célèbre inconnu n’est pas un « sioniste » qui menace l’Algérie dont les dirigeants répètent à cor et à cri, qu’ils ne normaliseront pas leurs relations avec l’État d’Israël par respect à leur… antisémitisme.

Mais comme le régime militaire n’est pas à une contradiction près, il ne faut pas s’en étonner outre mesure. D’ailleurs la meute des journalistes qui ont été conviés pour assister à la guerre que le polisario mène, en son for intérieur, contre le Maroc n’y ont vu que de la poussière. Le journaliste « byline » israélien, que même l’oncle Google n’est pas arrivé à localiser, va le confirmer à l’insu de lui-même.

A part quelques barouds d’honneur, il a parlé de la pluie et du beau temps (au sens propre du terme), du sable, de la poussière et de l’âge avancé des miliciens. D’ailleurs ce sont les seules photos qu’il a publiées et ramenées avec lui à Londres où il réside.

Sinon voilà ce qu’il a couvert comme guerre des étoiles: « J’ai été au Sahara Occidental tenu » par le Polisario pour couvrir la reprise des combats avec le Maroc. J’ai été embarqué pendant quelques jours alors qu’ils échangeaient des tirs d’artillerie le long du Berm à Mahbes ».

Les miliciens ont certainement conçu une mise en scène pour donner du grain à moudre aux journalistes notamment espagnols avides de tout ce qui est anti-marocain. D’ailleurs les mercenaires de l’Algérie vont finir par avouer que cette guerre n’existe que dans leur imaginaire: « Les militaires du polisario expliquent que la guerre n’est qu’à sa première phase et insistent sur le fait qu’une nouvelle escalade n’est qu’une question du temps ».

Les polisariens reconnaissent toutefois que 12 de leurs miliciens ont été tués depuis novembre 2020 même si l’on sait que, par définition, ils minimisent leurs pertes.

La preuve, ils n’ont pas hésité à déclarer aux journalistes que les drones marocains les hantent depuis qu’ils ont pris la fuite face à l’intervention pacifique des FAR à Guergarate: « Les soldats du polisario disent que les drones de surveillance (marocains, NDLR) ont commencé à apparaître dans les mois qui ont suivi la violation du cessez-le-feu. Maintenant, ils le sont tous les jours. La nuit, les soldats du polisario s’assoient et scrutent le ciel en attendant qu’une étoile commence son clignotement lent et révélateur », dixit Jacob Judah.

C’est certainement en comptant le nombre des clignotants des drones marocains qui passent au-dessus de leurs têtes que les miliciens ont rédigé les 300 communiqués de leur « guerre des étoiles ».

Sur son compte twitter Jacob Judah qui se présente comme  journaliste « byline » à @Haaretz om, @Timesofisrael, @Jtanews, @financialTimes, @Guardian, @nytopinion et @UNHCR, compte, dit-il, faire une analyse plus détaillée de ce conflit.

Il  va certainement compiler tout ce qu’il a déjà écrit sur son compte twitter en révélant que Tindouf présente un climat sec et poussiéreux, qu’il n’a pas plu depuis 2016, que les drones marocains hantent les miliciens et que les habitants des camps vivent dans la misère.