19h 2 minutes. 19h23 minutes. C’est le temps pris par la réponse du chef de gouvernement.
Aziz Akhannouch semble avoir opté pour le bref précis. Loin de nourrir la polémique, il a opté pour la clarification des choix, de l’approche et de la démarche adoptée. Et ce que ce soit pour la constitution de la majorité, le peaufinage du programme gouvernemental, la désignation des profils des ministres sur fond de l’architecture de l’Exécutif que pour les engagements avancés.
Pragmatique, Akhannouch a indiqué qu’il ne faut pas mentir aux Marocains.
Ainsi, sur le taux de la croissance (TC) le chef de gouvernement a relevé que son cabinet ne pouvait s’aventurer sur une promesse de 7% de taux de croissance pour finir beaucoup bas. Une manière de frapper à certaines portes sans désigner l’adresse.
D’autant plus que le TC reste une variable par trop hypothétique compte tenu d’autres variables exogènes. La prudence est de mise, on l’aurait compris !
Quant à la création des emplois, Akhannouch, pour que le un million d’opportunités est jouable, met les points sur les « I » en nuançant les termes de l’équation « croissance/emploi « . La chose se jouerait sur plus d’un plan. Notamment, entre le public et le privé. Or, ce dernier est attendu pour jouer sa part de la partition. Que ce soit pour le capital national ou pour l’apport de l’investissement étranger.
Les Marocains, dit-il, ont voté pour une alternative et c’est sur cette dernière que le gouvernement va travailler.
La volonté y est et l’action suivra sur les priorités tracées.
Maintenant, outre les 80 pages soumises aux différents acteurs politiques, l’on s’attend à y voir plus clair, d’ici quelques jours, dans le Projet de loi de finances.
Sans surprise: Vote des députés 213 pour, 64 contre et une abstention.