Le scandale du transfert, le 18 avril 2021, du chef des milices séparatistes, le dénommé Brahim Ghali, vers un hôpital de Saragosse, n’a pas livré tous ses secrets. Le dernier en date: Ghali est entré en Espagne non seulement sous le faux nom de « Mohamed Benbatouche » mais aussi et surtout avec le statut d’ « ambassadeur d’Algérie à la retraite » (voir ci-dessous une copie du passeport fuitée par la police espagnole).
#حصري
نسخة من جواز سفر بن بطوش الجزائري الأصلي، والغريب في الأمر ان دخول إسبانيا تم في نفس يوم إصدار الجواز. والقاضي يؤكد في تحقيقه ان غالي يتوفر على العديد من الوثائق المزورة باسماء مختلفة بأماكن ولادة وتواريخ إزدياد مختلفة، بل وتوقيعات مختلفة كذلك. #LayaALaCárcel pic.twitter.com/sb8QUq1jlK— Naama MAOULAININE 🇲🇦 النعمة ماء العينين (@NMalainin) October 11, 2021
Comme le montre la copie ci-dessus, le passeport trafiqué par les services algériens a été délivré à Brahim Ghali le jour même de son transfert vers l’Espagne (18 avril 2021), avec la complicité avérée de l’ex-ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya.
On n’est donc plus en face du chef d’une entité fictive créée, abritée, financée et armée par Alger, mais face à « un ambassadeur d’Algérie ».
Par le recours au faux et à l’usage de faux, le régime algérien non seulement viole la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques en cours depuis le 19 mars 1967, il démontre à la face du monde qu’il est aussi et surtout un régime voyou.
En reconnaissant le statut d’ « ambassadeur d’Algérie », ce régime bat lui-même en brèche la théorie du faux « peuple sahraoui » et son faux faux « droit à l’autodétermination ». Il confirme aussi et surtout son évidente responsabilité dans le conflit créé autour du Sahara.