Officiellement, on attend toujours la mise sur la place publique de l’identité du cabinet Akhannouch. Pourtant, l’on a comme l’impression que nos internautes s’impatientent à telle enseigne qu’on a eu droit à au moins six équipes, ne serait-ce que depuis l’annonce de la majorité tripartite. C’est à croire, pour reprendre une formulation d’usage, que certains seraient dans le secret des arcanes. Sachant, surtout, que les tractations sont entourées du sceau de la discrétion totale.
Du coup, l’histoire de « selon des sources généralement bien informées « , ou d’autres « proches des négociations », pour ne pas y ajouter cette « belle trouvaille » qui vient de voir le jour « des sources VIP », ne tiennent tout simplement pas la route. Ce qui filtre, en fait, ne découle que des esprits de prétendus « exfiltrés » qui donnent l’image de ses narrateurs omniprésents dans les récits littéraires.
On n’est plus dans la science infuse, mais dans une sorte de méconnaissance diffuse. Au point que les réseaux sociaux sont devenus un bureau de placement ou un cimetière pour certains prétendants à la ministrabilité.
Pourtant, les procédures sont connues et le gouvernement n’est connue que quand il est nommé par le Roi. La Constitution, selon les termes de l’article 47, est claire en la matière.
Maintenant, tout ce que l’on sait, plus ou moins pour sûr, est que le chef du gouvernement désigné et les secrétaires généraux des deux partis dans l’alliance auraient arrêté l’architecture du prochain Exécutif, qu’il y aurait convergence quant au programme qui devra être présenté en DPG (Déclaration de politique générale), mais qu’il resterait, à quelques détails, le « peaufinage » quant aux profils des éventuels ministrables.
Ceci dit, les impatients devront attendre l’acte de naissance officiel du prochain gouvernement.