Il était une fois les SAP. Les temps ont changé, nous sommes en présence des SAS. Les premiers étaient des Sans Appartenance politique, ceux d’aujourd’hui sont des Sans Appartenance Syndicale. Syntagmes et paradigmes ont muté.
Il n’y a pas photo. Pas de rapprochement non plus entre ceux dont on disait qu’ils sapaient les élections générales et ceux qui vont déterminer celles des salariés au niveau de la deuxième Chambre du Parlement !
Mais dans l’équation des élections du 5 octobre, les SAS représentent une force numérique. Notamment, en ce qui concerne la représentativité des salariés au niveau de la Chambre des Conseillers. Une vingtaine de sièges en jeu.
Certes, l’UMT est bien partie, l’UGTM un peu, la CDT en moins que ce peu. L’UNTM lampiste aux oubliettes.
Pour ces 20 sièges, les SAS avancent avec une masse de plus de 51%. On comprend, dès lors, la raison qui fait que des centrales syndicales tentent de les ramener à leur cause !
Visiblement, les héritiers de Benseddik seraient déjà sur la piste. Argument arithmétique à l’appui et représentativité historique en plus.
Qui pourrait convaincre quelle serait la question à laquelle répondra le verdict du 5 octobre !
Bataille syndicale !