Scène politique. Le jeu des ombres (XXXVII). Mesdames les Maires…

Parité Maintenant ! Plus qu’un slogan, c’est un désir. Une Envie. Une Réconciliation. Une Nécessité. Un Impératif. Et tous les mots et autres qualificatifs auxquels on peut penser.

À la maison, il est vrai qu’on a eu, qu’on a l’image du Père. L’Homme au masculin qui décide, qui gronde, qui gère. Un absolutisme dans l’Absolu. Et il ne faut pas être féministe ou pro-féminisme pour reconnaître que nos mères et nos grands-mères n’étaient pas aussi absentes qu’on veut nous le faire croire.

Archi-faux ! Elles n’étaient pas seulement des « kandilate », pour reprendre ce qualificatif péjoratif usité par certains. Elles étaient, sont et seront La Lumière que l’obscurantisme aurait voulu réduire à rien, aurait insidieusement aimé éteindre. Le hic le plus absolu est qu’il y avait des femmes dans ce récit qui y participaient. Alors qu’on parlait d’un combat de société pour la Parité, inscrite dans la Loi Fondamentale, on a assisté à un « détournement langagier » qui a essayé de vider les concepts de leur sens. Et ce, pour nous servir un discours primaire importé.

 

 

Voilà que l’on s’attend à un mieux sociétal, en ayant présent à l’esprit un mieux social, sur fond des résultats des élections générales.

Plus, en l’attente de voir naître la nouvelle équipe gouvernementale, on annonce trois femmes à la tête de trois grandes villes du Royaume. J’ai nommé Nabila Rmili à Casablanca (Voir plus haut leurs photos respectives), Asmaa Rhlalou à Rabat et Fatim Zahra Mansouri à Marrakech. Deux Rnistes et une Pamiste de retour.

Ironie de l’histoire, elles seront amenées à redresser la situation dans trois villes qui ont été « mal-gérées » par trois maires lampistes. Or, à ce niveau, il va bien falloir faire le point sur les mandats de Abdelaziz El Omari, Mohamed Sadiki et Mohamed Larbi Belcaid.

C’est qu’on ne peut commencer du nouveau sans tirer au clair l’héritage légué par les dorénavant anciens !