La « gouvernance » à toutes les sauces. Pas un parti ne prend la parole sans avancer le mot. Qui est plus qu’un mot. La « gouvernance » étant un concept censé être porteur d’une vision devant se traduire dans un package managerial acté. Ou à acter quand on prend en main la gestion d’une entité. Entreprise au départ (années 1980 puis 1990), avant de s’étendre aux territoires! Le concept a « parcouru » l’Histoire, avec des référentiels précis, avant d’atterrir sur le « tarmac » du discours politique. Et, c’est à ce moment-là qu’on découvre sa nouvelle identification: celle d’être galvaudé.
Tous les partis en parlent comme un impératif sans lequel rien de bien ne peut être réalisé, tout en omettant, au passage, leurs passifs et leurs ratages.
À la base, il s’agit d’une évidence. Tout un chacun qui « vend » rêves, espoirs ou illusions se doit de s’en armer comme un outil de travail. Pas comme un chapelet de promesses électorales. À suivre ceux qui sont en train de discourir autour de la gouvernance, on a l’impression qu’ils sont en train de la « promettre » ! Voyons !
Aller, on va les croire en faisant semblant d’oublier que cela fait des lustres qu’ils la promettent sans honorer leurs promesses. Une « magnanimité » qui ne relève pas de l’ignorance, encore de la naïveté mais de la présomption de « quelque » chose !
Mais, comment voulez-vous qu’on accorde cette « présomption » à des structures qui ont tous les maux du monde pour gérer au mieux leurs propres troupes et leurs ambitions, somme toute légitimes, tout en prétendant pouvoir assurer la gestion des affaires publiques? Nos affaires!
Comment voulez-vous qu’on les prenne au sérieux alors qu’ils peinent à « établir », à temps, les listes de leurs candidates et candidats ?
Pourtant, cela fait la moitié d’une décennie qu’ils savent que les élections allaient avoir lieu au bout du mandat finissant ! Ces structures ont l’air d’avoir été prises au dépourvu, alors elles bâclent !
Dans l’absolu, qui est loin des relativités qui, elles, n’ont aucun lien de parenté avec la Relativité d’Einstein, les détails techniques sont supposés être des réglées bien avant.
Eh ben, ce n’est pas le cas. Jusqu’à la dernière minute, on continue, dans certaines chapelles à « relogifier » (plates excuses à Roland Barthes) « les montres molles »(autres aussi plates excuses à l’adresse de Salvador Dali) partisanes !
Bon, passons !
Là, on passe au premier plat de résistance: j’ai nommé « La campagne électorale. Pour certains partis, ça commence mal. Les guerres intestines se font jour. Pour d’autres, on colmate les brèches, en promettent « des choses » aux frondeurs ! Ainsi de suite !
En attendant « le meilleur », l’espoir est que les acteurs politiques ne salissent pas trop nos rues, nos ruelles et nos venelles. Les conseils sortants ont déjà fait la mauvaise affaire.
Vivement, une campagne Clean. À tous les étages, SVP !