Le commentateur algérien d’Al Jazeera sport, Hafid Derraji, se découvre un appétit grandissant pour « l’analyse politique ». Depuis son exil de luxe au Qatar, il passe le plus clair de son temps à « gazouiller » sur tout sauf -reconnaissance du ventre!- la pétro-monarchie du Golfe, moins encore la mafia vert-kaki, qu’il a pris plaisir à flatter dans le sens… de la marocophobie!
Saluons en passant la servilité du planton aux « officiers ». Il n’a trouvé ni l’audace ni les mots pour dire les maux qu’ils ont causés à ce peuple kabyle fier et courageux, abandonné cruellement à lui-même face aux feux de forêt qui ont emporté plusieurs dizaines de vies innocentes, dont des nourrissons, des femmes et des vieux.
Passons sur les tweets faussement compatissants pour les victimes, ils sont à l’hypocrite ce que les larmes sont au crocodile.
Alors que les frères kabyles n’ont pas encore fait leur deuil, ne voilà-t-il pas le vipérin Derraji surfer indécemment sur leur détresse pour cracher son venin sur le Maroc, dont le « délit », paraît-t-il, est d’avoir simplement voulu contribuer au sauvetage de vies en danger de mort, du fait des feux de forêts mais aussi et surtout d’un régime affreusement insouciant.
Ce n’est pourtant pas de cet oeil bienveillant que ce geste a été considéré par notre con-frère, qui a poussé le cynisme jusqu’à attribuer à ce geste humaniste, de surcroît vital, une connotation plutôt politic(h)ienne, en tentant misérablement de sortir de son contexte une récente déclaration de l’ambassadeur marocain Omar Hilale au sujet du « droit du peuple kabyle à l’autodétermination« .
« Celui dont la maison est de verre doit se garder de jeter des pierres aux autres« , est-on tenté de lui répondre. Or, ce n’est pas de cet oeil non plus que cette sagesse est appréciée par le bravache Derraji qui, faute d’honnêteté, n’a pas osé évoquer le soutien celui-là vrai, y compris et surtout les armes, que la junte militaire apporte, 46 ans durant, au faux « peuple sahraoui ».
Mais passons car le soi-disant « influençeur » est passé du registre de la marocophobie à celui de l’antisémitisme. Il a pris prétexte de la préoccupation exprimée, récemment à Casablanca, du MAE israélien, Yaïr Lapid, quant au rapprochement d’ailleurs avéré entre Alger et Téhéran, pour proférer des menaces creuses, de surcroît ridicules, contre le Maroc. « Nous nous rapprocherons davantage de vos ennemis« , a-t-il éructé; « nos frontières ouest (avec le Maroc) resteront fermées« , a-t-il re-éructé…
Vu la stupidité de Derraji et consorts, on a plutôt envie de crier: Vivement un Mur entre le Maroc et l’Algérie!
Par ces temps pandémiques, il n’y a pas d’autre moyen de se prémunir contre la bêtise qui, par définition, est contagieuse.
Au secours!