Le Maroc a engagé un collège d’experts en analyse numérique dirigé par le spécialiste reconnu, David Znaty, pour démontrer que le Maroc n’a pas acquis le logiciel Pegasus de la société Israélienne NSO, affirme Le Journal de Dimanche (JDD).
Du coup, Rabat montre son inébranlable détermination à démonter les allégations de ce consortium de journalistes et de cette organisation des droits de l’homme qui se sont auto-proclamés spécialistes dans la détection des logiciels espions.
La persistance du Maroc à fournir, lui-même, les preuves qu’il n’a pas utilisé ce logiciel, ni espionné les téléphones des personnalités françaises dénote la sérénité avec laquelle le Royaume affronte ses détracteurs. Par contre, ces accusateurs ne sont pas arrivés, jusqu’à ce jour, à démontrer la véracité de leurs allégations d’espionnage.
Même si la tête de liste de ce consortium douteux, en l’occurrence Le Monde, a essayé par une série d’extrapolations, tout aussi fantaisistes qu’incompréhensibles, à prouver ce qui est techniquement invérifiables.
Dans un article, la « Revue Internationale » pointe du doigt ce journal de « référence » qui évoque des « preuves matérielles » sans en donner le moindre indice. Autant dire, ajoute la revue, que le Maroc est victime d’un acharnement médiatique qui cache une tentative de déstabilisation orchestrée.
Sauf que la contrattaque judiciaire du Maroc commence à donner ses fruits puisque le Monde, Mediapart et les autres commencent à prendre du recul sur cette affaire qui sent le soufre pour ceux qui l’ont inventée.
A preuve, près de 40 États, dont la majorité sont des européens, sont clients de la société NSO qui commercialise ce logiciel et comme par hasard les radars des accusateurs ont été, tous, orientés vers le Maroc.