L’APPEL DU COEUR DE SA MAJESTÉ LE ROI À ALGER POUR L’APAISEMENT ET LE RÉTABLISSEMENT COMPLET DES RELATIONS 

Le Discours du Trône a été marqué par une séquence forte emplie de franchise et de sincérité adressé aux autorités algériennes.

Sa Majesté le Roi a souligné la nécessité de  surmonter cette crise lancinante dans les relations qui dure depuis des décades. Elle relève du non sens, ce  qui est aussi  l’opinion de plusieurs pays amis.

Sa Majesté le Roi a exprimé sa forte conviction que les frontières doivent être ouvertes et que les principes et valeurs du bon voisinage doivent être la norme naturelle.

Le Souverain a souligné qu’il n’accorde aucun crédit aux propos malveillants et non fondés qui laissent penser que l’ouverture des frontières auraient un impact négatif pour les deux pays.

Il a aussi précisé que le Maroc et l’Algérie affrontent les mêmes fléaux et que la synergie entre les deux pays permettra de dégager des solutions efficaces.

Soulignant que les responsables actuels des deux pays ne sont pas à l’origine  de cette fermeture des frontières, il a rappelé qu’il a lancé plusieurs appels invitant à entamer un dialogue  franc et confiant.

Le  Souverain s’est défendu de faire des reproches ou de donner des leçons, affirmant solennellement et « rassurant » Alger que jamais une quelconque « malveillance » ne viendrait du Maroc… soulignant que « ce qui vous affecte nous touche et ce qui vous atteint nous accable ». Le Maroc ne constituera jamais une « menace » ou un « danger » pour Alger.

Le message est donc clair. La teneur et l’élévation du Discours Royal ont complètement  transcendé les derniers sujets de divergence qui ont fait l’actualité ces dernières semaines.

Imprégné de sérénité et d’un esprit de paix,  le Discours Royal est aussi  passé outre certaines déclarations récentes de la présidence algérienne.

La main est tendue et l’ invitation à regarder vers un avenir radieux  est affirmée avec éclat.

Sa Majesté le Roi  a montré que la communauté de destin impose aux  « deux pays jumeaux qui se complètent » d’agir ensemble au service de la paix, du bien-être et de la prospérité partagés.